de Philippe Haïm
Je suis maso de mater des trucs pareil, difficile de décrire l’étendue de ce désastre bien a la française. Montage coup de poing "à l'américaine" utilisé à outrance et qui sonne creu; punchlines en carton pâte, personnages sans aucune profondeur. Y'a deux acteurs qui s'en sortent, dont le petit jeune de Braco, mais
les autres galères et ne sortent pas une ligne de dialogue crédible, le
pire étant de loin Richard Berry (rarement vu un acteur qui sonnait
aussi faux). Mais tout ca n'est rien comparé au scenario, je l’espère écrit par un jeune de 17ans éduqué par sa télé. La facon dont les thèmes du terrorisme ainsi que de la lutte anti-terrorisme sont traités est tellement réducteur et partiale que c'est complétement insultant; pour les musulmans bien sur, mais aussi pour les autres. Avalanche de cliché sur l'Islam, les islamistes/terroristes, les agents secrets en costar trop malin. Un ramassis de lieux communs, rien ne dépasse des cases, tout est bien rangé, personne ne sera choqué. Si encore il y avait un peu d'humour ou de recul sur le constat tiré, ça aurait peut être aider à faire passer la pilule mais non, le film se la raconte ancré dans le réel et ne rigole pas, alors qu'il y a de quoi.
5.0/10
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28 February 2014
10 February 2014
Dirty Wars, 2013
de Jeremy Scahill
Docu sur la face immergé de la War on Terror, dont le gouvernement US tait 99% des pratiques (et ça va pas allé en s'arrangeant) et qui est royalement ignorée par les médias de masse/corporatistes/globaux. Cette guerre est "caché" par Washington pour des raisons de sécurité nationale et est mené à coup de drones et d'unité d'élite qui ne rendent aucuns comptes a personne (voir Joint Special Operations Command (JSOC)). Le docu nous amène dans le désordre en Afghanistan, au Pakistan, Yemen, Somalie, rencontre des familles de victimes et raconte le cheminement du journaliste qui découvre a quel point l’opération est 1/ d'envergure et 2/ cachée du publique.
Le bémol c'est que le journaliste se met clairement en scène, parfois trop, il en fait des caisses. Un peu de recherche permet aussi de se rendre compte que ceux qui y connaissent quelque chose au sujet prennent clairement l'auteur pour une grosse buse: "He’s been a national security reporter for over a decade, and he’s never heard of JSOC before. It’s covert. The story has been hidden in the shadows, he says. This was the turning point of the film for me. For a National Security correspondent, this is an admission akin to a botanist saying he’d never heard of flowers."
Je trouve que le plus flippant dans cette histoire reste l'indifférence générale du publique Terrien pour ces agissements qui nous font glisser lentement mais surement dans une société complétement Orwellienne. War is Peace et Ignorance is Strenght sont plus vrais que jamais. Les gens se doutent de ce qu'il se passe mais ne veulent pas en entendre parler et préférent pas trop y penser.
7.4/10
Docu sur la face immergé de la War on Terror, dont le gouvernement US tait 99% des pratiques (et ça va pas allé en s'arrangeant) et qui est royalement ignorée par les médias de masse/corporatistes/globaux. Cette guerre est "caché" par Washington pour des raisons de sécurité nationale et est mené à coup de drones et d'unité d'élite qui ne rendent aucuns comptes a personne (voir Joint Special Operations Command (JSOC)). Le docu nous amène dans le désordre en Afghanistan, au Pakistan, Yemen, Somalie, rencontre des familles de victimes et raconte le cheminement du journaliste qui découvre a quel point l’opération est 1/ d'envergure et 2/ cachée du publique.
Le bémol c'est que le journaliste se met clairement en scène, parfois trop, il en fait des caisses. Un peu de recherche permet aussi de se rendre compte que ceux qui y connaissent quelque chose au sujet prennent clairement l'auteur pour une grosse buse: "He’s been a national security reporter for over a decade, and he’s never heard of JSOC before. It’s covert. The story has been hidden in the shadows, he says. This was the turning point of the film for me. For a National Security correspondent, this is an admission akin to a botanist saying he’d never heard of flowers."
Je trouve que le plus flippant dans cette histoire reste l'indifférence générale du publique Terrien pour ces agissements qui nous font glisser lentement mais surement dans une société complétement Orwellienne. War is Peace et Ignorance is Strenght sont plus vrais que jamais. Les gens se doutent de ce qu'il se passe mais ne veulent pas en entendre parler et préférent pas trop y penser.
7.4/10
14 December 2013
Homeland, 2011
de Trop de gens
L'idée de base à du potentiel mais ça s’essouffle assez rapidement avec un scenario qui avance a taton, les mecs au script n'ayant pas les couilles de faire avancé l'histoire comme elle pourrait. Du coup sa temporise, ça reporte l’échéance, jusqu'à un final pétard mouillé complétement décevant. Quand je lis que les saisons d’après "s’essouffle" ça fait peur, on ira définitivement pas plus loin que la saison 1.
Le côté auto-congratulant/smug des employés de la CIA est très agaçant, et la représentation qui est donné de leurs activités est complétement insupportable; genre ils sont la pour défendre la femme et l'orphelin et ils sont complétement choqué par un drone strike. Comment le publique accepte t-il qu'on lui serve des clichés aussi peu rechauffés?
L’héroïne au caractère borderline tarée mais-trop-forte-dans-son-boulot est elle aussi loin d’être très originale même si l'actrice arrive a lui donner un sablant d’Épaisseur. L'acteur qui joue Brody est vraiment bon et son interprétation est assez bluffante, d’ailleurs sans lui pour ancrer la série et son suspense, je pense que ça serait vraiment in-regardable.
6.12/10
L'idée de base à du potentiel mais ça s’essouffle assez rapidement avec un scenario qui avance a taton, les mecs au script n'ayant pas les couilles de faire avancé l'histoire comme elle pourrait. Du coup sa temporise, ça reporte l’échéance, jusqu'à un final pétard mouillé complétement décevant. Quand je lis que les saisons d’après "s’essouffle" ça fait peur, on ira définitivement pas plus loin que la saison 1.
Le côté auto-congratulant/smug des employés de la CIA est très agaçant, et la représentation qui est donné de leurs activités est complétement insupportable; genre ils sont la pour défendre la femme et l'orphelin et ils sont complétement choqué par un drone strike. Comment le publique accepte t-il qu'on lui serve des clichés aussi peu rechauffés?
L’héroïne au caractère borderline tarée mais-trop-forte-dans-son-boulot est elle aussi loin d’être très originale même si l'actrice arrive a lui donner un sablant d’Épaisseur. L'acteur qui joue Brody est vraiment bon et son interprétation est assez bluffante, d’ailleurs sans lui pour ancrer la série et son suspense, je pense que ça serait vraiment in-regardable.
6.12/10
10 October 2012
Breaking the Silence: Truth And Lies In The War On Terror, 2003
de John Pilger
http://www.youtube.com/watch?v=pX-vSbnGReo
(Vieux) docu sur la montee de l'imperialisme americain depuis le 11 septembre, jugé plutot depuis le point de vue des Afghan que des Americains. En 51 minutes, Pilger superpose les constats victorieux de Bush et Blair avec la realitee sur le terrain. Bush promet que les US vont apportes de la bouffe, des médicaments et surtout..(drumroll) de la liberte (en gel). En realite: L'aide humanitaire est quasi-inexistante et il n'y'a pas l'ombre d'un budget qui permettrait de reconstruire quoi que se soit dans le pays. Le gouvernement Afghan ne touche au final que 20% des aides delivrees au pays, soit environ 300 million de $ (témoignages de ministres Afghans): meme pas de quoi faire semblant de tenir un budget, tout part direct dans les salaires, l'electricite...et donc rien pour la reconstruction.
Education des enfants super precaire, familles qui habitent dans des ruines, eau contaminee, engins explosif de partout que les americains ne daignent meme pas ramassé. Aucune amélioration notable des standards de vie depuis la chute des Talibans (quand meme si: quelques ecoles ont ouvertes et on peut jouer de la musique). Lors de leur chute les Talibans et la terreur qu'il représentaient a ete immédiatement remplace par une autre dont on ne parle peu/pas en occident: la monté en puissance des warlords, riches chef de clan Afghans, armés et financés par les américains et aussi dangereux pour le peuple Afghan que les Talibans. Ces warlords se faisaient la guerre entre eux pour le controle de Kaboul pendant les annees 90 et aujourd'hui ils contrôlent le gouvernement a Kaboul et ont ré-etablie l'exportation de l'opium a grande echelle (avec, évidemment, au moins la complicité tacite des américains). Le gouvernement est impuissant a faire quoi que se soit, les warlords on kidnappé le pays. Pour les Afghans, Northern Alliance=Taliban car "leur nature est la meme".
La mise en place en 2001 par les américains d'un ministère pour les affaires des femme en Afghanistan a ete présente comme l'une des plus belle victoire de l'administration Bush, et la libération des femmes vendue comme l'une des grandes conséquence positive de la guerre. Mais c'est en grande partie de la bullshit et la répression que subissent les femmes en Afghanistan est au moins aussi forte aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
Flashbak sur la cooperation US/Talibans dans les 80s. Les neo-cons. Les prophéties de "Rebuilding America's Defenses" du groupe New American Century.
Pilger est moins bien rodé que Curtis pour interviewer les neo-cons.
73 direct and indirect overthrow of sovereign countrie's governement by the US since the late 40s.
Chile Vietnam Cambodia. East Timor and Indonesia: Us backingup of dictatorships that brutalize their own people.
Bush: "les régimes qui supportent les terroristes seront marques comme etant des pays hostiles". Amnesty International revele que plusieurs criminels de guerre et terroristes (El Salvador, Honduras, Guatemala) ont ete entrainer sur le sol américains puis ont recus un asile peper au US une fois leur tache accomplie. Rumeurs de torture dans les centres de detention Afghans (fermement dementi par tout les officiels (c'etait avant le scandale d'Abu Ghraib)). Kidnaping de pauvre conducteur de taxi qui ont rien fait pour Guantanamo. Enfants et vieillards emprisonnés dans des cellules de 2m sur 2 lumiere 24/24 mais chargés d'aucun crime. Traumatisation d'un peuple par le lobby militaro-industrielle U.S. Amnesty international appele Guantanamo un trou noir des droits de l'homme. Pour l'administration Bush, évoqué les convention de Genève=treason.
Trainer l'Irak dans la war on terror pour avantage politique. A totally unprovoked war. Bullshit sur le massive arsenal of weapons of mass destruction et la active cooperation between AlQaeda et l'Irak.
Problème d'honnêteté en occident: Flashback 1992 le congre US approuve la vente d'armes bactériologique a Sadam par ATCC, une compagnie Americaine et Porton Down en Angleterre (all on the record).
Total failure des medias d'informer correctement le publique. Disregard for UN charter, rejection of international law and of a country's soveirnty.
"unprovoked agression is the ultimate war crime": une des conclusions du proces de Nuremberg. Bush and Blair made this justifiable and the people fell for it. Distorsion de l’intellect et de la moralité. It's right for government to comit in our name the very same crimes that are wrong when comited by other people.
Interview parfois marrante. Le mec veut même pas reconnaitre qu'il y'a eu 1000 morts civil en Afghanistan (une estimation pourtant extrêmement conservatrice). Il se sont pas du tout concerné une seule seconde par les morts civils, ils assurent juste qu'ils sont garder au minimum. Colonel off camera qui interrompt l'interview. Pilger se fait traité (avec le sourire) de communiste pour oser parler de tout ces sujets.
Ultimately it is a conquest of us. Of our mind, humanity and our self respect.
8.35/10
http://www.youtube.com/watch?v=pX-vSbnGReo
(Vieux) docu sur la montee de l'imperialisme americain depuis le 11 septembre, jugé plutot depuis le point de vue des Afghan que des Americains. En 51 minutes, Pilger superpose les constats victorieux de Bush et Blair avec la realitee sur le terrain. Bush promet que les US vont apportes de la bouffe, des médicaments et surtout..(drumroll) de la liberte (en gel). En realite: L'aide humanitaire est quasi-inexistante et il n'y'a pas l'ombre d'un budget qui permettrait de reconstruire quoi que se soit dans le pays. Le gouvernement Afghan ne touche au final que 20% des aides delivrees au pays, soit environ 300 million de $ (témoignages de ministres Afghans): meme pas de quoi faire semblant de tenir un budget, tout part direct dans les salaires, l'electricite...et donc rien pour la reconstruction.
Education des enfants super precaire, familles qui habitent dans des ruines, eau contaminee, engins explosif de partout que les americains ne daignent meme pas ramassé. Aucune amélioration notable des standards de vie depuis la chute des Talibans (quand meme si: quelques ecoles ont ouvertes et on peut jouer de la musique). Lors de leur chute les Talibans et la terreur qu'il représentaient a ete immédiatement remplace par une autre dont on ne parle peu/pas en occident: la monté en puissance des warlords, riches chef de clan Afghans, armés et financés par les américains et aussi dangereux pour le peuple Afghan que les Talibans. Ces warlords se faisaient la guerre entre eux pour le controle de Kaboul pendant les annees 90 et aujourd'hui ils contrôlent le gouvernement a Kaboul et ont ré-etablie l'exportation de l'opium a grande echelle (avec, évidemment, au moins la complicité tacite des américains). Le gouvernement est impuissant a faire quoi que se soit, les warlords on kidnappé le pays. Pour les Afghans, Northern Alliance=Taliban car "leur nature est la meme".
La mise en place en 2001 par les américains d'un ministère pour les affaires des femme en Afghanistan a ete présente comme l'une des plus belle victoire de l'administration Bush, et la libération des femmes vendue comme l'une des grandes conséquence positive de la guerre. Mais c'est en grande partie de la bullshit et la répression que subissent les femmes en Afghanistan est au moins aussi forte aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
Flashbak sur la cooperation US/Talibans dans les 80s. Les neo-cons. Les prophéties de "Rebuilding America's Defenses" du groupe New American Century.
Pilger est moins bien rodé que Curtis pour interviewer les neo-cons.
73 direct and indirect overthrow of sovereign countrie's governement by the US since the late 40s.
Chile Vietnam Cambodia. East Timor and Indonesia: Us backingup of dictatorships that brutalize their own people.
Bush: "les régimes qui supportent les terroristes seront marques comme etant des pays hostiles". Amnesty International revele que plusieurs criminels de guerre et terroristes (El Salvador, Honduras, Guatemala) ont ete entrainer sur le sol américains puis ont recus un asile peper au US une fois leur tache accomplie. Rumeurs de torture dans les centres de detention Afghans (fermement dementi par tout les officiels (c'etait avant le scandale d'Abu Ghraib)). Kidnaping de pauvre conducteur de taxi qui ont rien fait pour Guantanamo. Enfants et vieillards emprisonnés dans des cellules de 2m sur 2 lumiere 24/24 mais chargés d'aucun crime. Traumatisation d'un peuple par le lobby militaro-industrielle U.S. Amnesty international appele Guantanamo un trou noir des droits de l'homme. Pour l'administration Bush, évoqué les convention de Genève=treason.
Trainer l'Irak dans la war on terror pour avantage politique. A totally unprovoked war. Bullshit sur le massive arsenal of weapons of mass destruction et la active cooperation between AlQaeda et l'Irak.
Problème d'honnêteté en occident: Flashback 1992 le congre US approuve la vente d'armes bactériologique a Sadam par ATCC, une compagnie Americaine et Porton Down en Angleterre (all on the record).
Total failure des medias d'informer correctement le publique. Disregard for UN charter, rejection of international law and of a country's soveirnty.
"unprovoked agression is the ultimate war crime": une des conclusions du proces de Nuremberg. Bush and Blair made this justifiable and the people fell for it. Distorsion de l’intellect et de la moralité. It's right for government to comit in our name the very same crimes that are wrong when comited by other people.
Interview parfois marrante. Le mec veut même pas reconnaitre qu'il y'a eu 1000 morts civil en Afghanistan (une estimation pourtant extrêmement conservatrice). Il se sont pas du tout concerné une seule seconde par les morts civils, ils assurent juste qu'ils sont garder au minimum. Colonel off camera qui interrompt l'interview. Pilger se fait traité (avec le sourire) de communiste pour oser parler de tout ces sujets.
Ultimately it is a conquest of us. Of our mind, humanity and our self respect.
8.35/10
23 August 2012
My Trip To Al Qaeda, 2010

Le mec qui a ecrit l'histoire de The Siege, (bouse hollywoodienne 100% propagande de 1998 avec Denzel et Bruce Willis) chope un peu mauvaise conscience après le 9/11 et décide de s'improviser journaliste de terrain pour écrire un bouquin sur Al Qaida. "We were going ot be different people after 9/11, better people, because of the need to stand for something, for true american values. It was our turn to show the world what America stands for in the world: an enduring force for good (sic). It was all so predictable. I wanted to write a book to show who these people were and why did they attack america". "I returned in Cairo 5 months after 9/11 to research Zawahiri, the man behing Bin Laden"
Ce docu c'est principalement lui debout sur scene devant un publique a NY qui raconte son trucs avec des films et des photos qui défilent sur un écran derrière lui.
Un des problème c'est le nombrilisme du narrateur qui a du mal a empêché de ramener le truc a lui toutes les 2 minutes; d’entremêler son enquête de souvenir d'enfances et autres anecdotes qui ne servent a rien. Ceci dis il commence a comprendre un peu ce qu'il se passe. "I was fearful of what my country is becoming. Rather than projecting american values we would now rule the world with american power".
Lawrence nous décrit les horreurs que les Talibans ont commit lors de leur entrée au pouvoir en Afghanistan. Les Talibans rodent au Pakistan et Afghanistan, occupant de larges territoires et semant la panique dans la population et les gouvernements.
Il s’envoie grave et déclare devant son publique avec un air dramatique: "The talibans had been fortified by a deepening alliance with Al Qeda, which brought to Afghanistan lessons of urban warfare lernt in Irak (operation desert storm). At the heart of AQ there's rage, a longing for revenge, there's a desire to humiliate the west and reverse the cycle of history. But there's no plan for succes, there's only destruction. AQ is a engine for the despair in the muslim world (...) but from their point of view, it's really a suicide mission, we love death, " Il attribue les attentats de Madrid, Londre (et tous les autres, why not?) a AQ: "Muslims know if AlQaeda comes to power, they'll be the first to suffer". Parce que en ce moment c'est vraiment la fête dans les pays musulmans?
Il en fait des containers trans-atlantiques en racontant que le FBI a debouler dans son bureau et qu'il y'avait des notes pour son livre partout sur les murs, ce qui apparament l'a bien embarrassé "if you wanna look at damning evidence, it's all over the room (laugh) you know it's all around me, I'm terrorism central here" boulet
Il parle des tortures, des kidnappings, des conventions de Geneves piétinées "What happen to or dreams of standing up for true american values" they were never there in the first place DUFUS. 83 water boarding en Aout 2002, et 183 juste pendant le mois de Mars 2003. "Enhanced interrogation techniques".
In January 2002, Gonzales, as White House counsel, wrote a secret memo declaring portions of the Geneva Conventions “quaint” and “obsolete” after 9/11, such as limits on questioning prisoners and giving commissary privileges. Critics said he dismissed international law and laid the legal foundation for abuses.
Il s'envoie all day every day "To win this struggle we must understand the the human dimension of terror"
Note:6.31/10
19 August 2012
The Power of Nightmares, 2004

de Adam Curtis
The Rise of the politics of fear,
As of Feb 2008, these films have not yet been shown by any US TV stations
Pt.1: Baby It's Cold Outside
Création du mouvement néoconservateur aux US par Leo Strauss dans les 70s afin d'unir le pays et inspirer le peuple americain après l’échec des politiques utopistes libérales. Selon eux, libéralisme= nihilisme et il faut créer un ennemi afin d'unir le peuple et en même temps le sauver de l'individualisme. Les émeutes des années 60 plonge le pays dans le chaos. Pourquoi les lois optimistes votées par les libéraux depuis 10 ans ont-elles échouées a améliorer la société? Ils trouvent la réponse dans les theories de Strauss: l'idee de base des libéraux est corrompue par de nature car la notion de liberté individuelle est viciée et ne peux qu'apporter le chaos car alors chacun sera plus préoccupé par leurs motivations égoïstes, avant celle de la société elle même. Des intellectuels se regroupent et cogitent sur une façon de contrer l’effondrement de leur société causer par les politiques libérales. Ils veulent unir les gens derrière un but commun, un but plus grand que leur propre vie. Dans les 70s, ils recréent le mythe des USA comme un pays responsable de batailler le mal dans le monde, d'abord en réanimant le conflit avec l'URSS alors que Nixon vient de signer un traité anti-prolifération nucléaire avec le kremlin. Ils imposent de leur idéologie politiques progressivement auprès du publique americain grâce a la débâcle de la guerre du Vietnam et du Watergate: l'URSS, malgré ce qu'elle dit, veut secrètement attaquer et conquérir les USA. La CIA dément toutes leurs allégations anti-URSS mais ca n’empêche pas les neo-cons de creee une vision du monde remplie de mythes sur omniprésence de la menace communiste. L'URSS est le centre du mal dans le monde et les USA sont le seul pays qui peux en triompher. Le courant conservateur se rapproche alors les fondamentalistes chrétiens républicains car ils partagent le même but: sauver le pays de la faillite morale. En déformant grossièrement l'information et en professant toutes sortes d'accusation belligérantes anti libérale, anti radicale, anti communiste. Une de leur theorie est que le terrorisme mondial n'est pas le phénomène fragmente dont il a l'air mais en réalité une guerre secrète cordonné et financer par Moscou pour déstabiliser le monde et le conquérir. Encore une fois la CIA n'est pas d'accord et les accuse de prendre leurs fantaisies pour des réalités. La CIA devient ensuite un de leur nouveau instrument quand William Casey, sympathique avec la vision du monde des néo-cons, en devient de directeur en 1981. Ils gagnent progressivement l'oreille du président qui autorise la mise en place d’opération secrètes afin de contrer les avances de la menace communiste dans le monde.
En parallèle, dans le début des années 50, création du mouvement islamiste radicale en Égypte par Sayyid Qutb en réaction a la corruption morale des sociétés occidentales et son individualisme bercer d'illusion de liberté. Pour lui ce modèle mène les individus a l'isolation a et l’égoïsme, et fait progressivement régresser l'occident vers le barbarisme. Il appelle au renversement du gouvernement autocratique Égyptien et l'assassinat de son président qui a 'infecter' le pays et les musulmans avec la culture occidentale. Plus tard le mouvement se radicalise d'avantage et inclus le peuple dans le camps des traitres dont la mort est justifiée. Ces fondamentalistes justifient l’exécution de chefs d’états, juges corrompus, mais également des civils du pays en question. Le terrorisme est vue comme une façon de "réveiller" les masses qui ont succombes a l'individualisme et a l’obscurantisme et leur faire changer leur vision corrompue du monde et leur.
Pt.2: The Phantom Victory
Les néo-cons et les moudjahidine unissent leurs forces pour repousser la menace communiste en Afghanistan. Les néo-cons supportent la cause des Afghans car ils se mettent a croire en leur propre mythe de l'image des USA qu'ils ont crée précédemment: un pays responsable d'utiliser son pouvoir de façon constructive et de combattre le mal et supporter plus de liberté et de démocratie dans le monde. Avec le soutien de Casey et de la CIA, une alliance militaire est créée avec les moudjahidine (missiles stinger et 1B$ quand même...). Dans le même temps des combattant arabes sont envoyés par leurs leaders religieux en Afghanistan pour aider leurs frères musulmans a libérer leur pays des communistes. Un noyau djihadiste se forme pour la cause Afghane, il est pro-US et ne cautionne pas le terrorisme. A terme, il a l’idée de creer une nouvelle force politique islamiste en Afghanistan avec le soutient les US. Toujours dans le même temps un autre mouvement rejoint l'Afghanistan, beaucoup plus radicale que le précédant constitue en majorité de prisonniers Égyptiens libérés dans l'espoir qu'ils meurt dans le Djihad. Convaincus qu'ils sont les vrais djihadistes, ils rejettent toute influence américaine et estiment qu'ils ont le droit de commettre des attentats contre des civils, y compris les 'faux musulmans' qui pactisent avec les occidentaux. Leur arrivé en Afghanistan radicalise le mouvement islamiste. 1987 Gorbatchev retire les troupes soviétiques d’Afghanistan et demande l'aide de Washington pour aider a y instaurer un régime stable. Les US refuse et continue de supporter les moudjahidine jusqu’à c'que le dernier soldat soviétique est quitter le pays, lassant les 'freedom fighters' décider du sort de l'Afghanistan. Gorbatchev met en garde Washington que si les moudjahidine gèrent le pays cela sera ne sera pas une démocratie mais une potentiellement une dictature islamique. Les troupes de l'URSS se retire et laisse les islamistes convaincus de leur victoire et du début de leur règne. L'union soviétique se casse ensuite la gueule, que les US prennent comme une confirmation de la légitimité de leur combat pour le bien. Le mythe ce cree que l'URSS est tombée a cause de leurs actions, et de l'utilisation de la force pour propager la démocratie. En Afghanistan les islamistes crées un mythe encore plus gros: ils sont convaincus qu'en libérant le pays, ils ont entraîné le déclin de l'URSS. Ce mythe crée une mobilisation de la cause islamiste, divise entre les modérés qui veule trouver des solution politiquement, et les radicaux qui ne veulent pas de solution politique mais n'envisage qu'une révolution violente ou les attentats sont justifiés. Bin Laden, riche émir rattache au islamistes modérés, se fait récupéré par les extrémistes lors du conflit Afghan. Dans les prochaines années les mouvement politiques islamistes montent en importance en Égypte et en Algérie et commencent a faire trembler le pouvoir. en 1991, alors qu'ils venaient de se faire elire démocratiquement en Algérie, le gouvernement intervient et les chasse du pouvoir, tandis que des centaines d'Islamistes sont arrêtés en parallèle en Egypte. En stoppant net le flot d'islam modéré, la porte est laissée grande ouverte pour les mouvement clandestins radicales. Les islamistes radicales y voient en effet la confirmation que le système démocratique occidentale est une arnaque complète de plus et qu'une issue politique est inenvisageable. Les radicaux commencent alors a lancer un djihad mondial contre l'occident, refusant toute sorte de compromission avec des partis modérés et convaincus de pouvoir répliquer leur victoire en Afghanistan. Pendant ce temps, les neo-cons, apres l'URSS et l’Afghanistan, se tourne vers Sadam Hussein comme prochain danger afin de conserver l'idee que leur pays est le vecteur du combat contre le mal. Les neo-cons sont furieux que Bush père pactise avec Sadam et le laisse au pouvoir. Celon eux se sont précisément ces pulsions libérales qui sont responsable de la corrosion des USA. Ils fortifient leur liens avec la droite religieuse et ramène dans le debat politiques le débat abortion, gay rights and multiculturalisme, et non pas les valaurs conservatrices classique de la liberte individuel. En allant a l’extrême, ils creent une scission a droite, notamment chez les femmes et les jeunes qui se mettent a soutenir le candidat Clinton plutot que les républicains extrémistes pendant les election de 1992. Pendant le debut des 90s l'Egypte et l'Algerie et d'autres pays Arabes sont sous le coup d'une vague d'attentat islamistes de la part des djihadistes de retour d'Afghanistan. Comme les neo-cons lors des dernière élection présidentielle, ils vont trop loin et perdent même le soutien des gens qui étaient a la base sympathique a leur cause car les gens en ont marre de leur violence aveugle. Ils changent alors de stratégie a partir de 1998 et commence a organiser des conférences de presse pour tenter d’améliorer leur communication et étendre leur influence. Ce n'est pas de leur faute si leur révolution a rater mais c'est le fruit de la corruption des musulmans dans le monde. Ils lancent donc un nouveau djihad. De retour aux US ou ils ont perdu les dernière élections, les néo-cons s'acharnent ensuite sur Bill Clinton a grand coup de scandales médiatiques pour tenter de le dépeindre comme un président immorale et le faire démissionner, sans succès (le senat overrule son renvois en appel).
Pt.3: The Shadows in the Cave
A la fin des 90s, Ben Laden et Zawahiri retournent en Afghanistan après avoir rater leurs tentatives de révolution islamiste dans les pays arabes. Ils ne croient plus au soulèvement spontanée des masses a la suite d'attentats et décident donc de changer de stratégie: au lieux de continuer de s'attaquer aux gouvernements des pays arabes, ils allaient s'attaquer directement a la source du 'mal', l'occident, et en particulier les US pour impressionner les masses et les motiver a rejoindre leur cause. En août 1998, plus de 200 personnes sont alors tuer dans des attentats suicide aux ambassades américaines du Kenya et de la Tanzanie. C'est a cette occasion que le nom de Bin Laden entre pour la première fois dans l'inconscient collectif occidental en temps que maitre du terroriste. Ben Laden est deja vue comme un radical et peu d'islamiste partagent ses envie de combat contre les US, étant plus préoccupe par établir des société islamiques dans les pays musulmans dans leurs pays et se sont en profond désaccord avec la démarche de Bin Laden et compagnie. Ben Laden est riche mais n'est pas tres influent. Son groupe n'a meme pas de nom, jusqu'a ce que les americain lui en donne un pour lui. En 2001 Ben Laden est juge en absence a NY pour les attentats des ambassades en 1998. Une organisation doit exister pour permettre un jugement. Le FBI fait temoigner d'ancien associes de Ben Laden qui aide a créer le mythe de Bin Laden comme un terroriste influent et brillant a la tete d'un vaste réseau parfaitement organise, ce qui est bien loin de la vérité. Dans les tribunaux, un nouveau mythe est créé, présentant Al Qaida comme une organisation mondiale, parfaitement structurée et unifiée, un nouvel ennemi qui menace le pays, comme autrefois les communistes ou la mafia. En vérité cette 'organisation' n'existe même pas et ne contient aucun membre. Les attentats du 11 septembre ramènent les néo-cons au pouvoir car c'est la confirmation de tout ce qu'ils avançaient pendant les 90s: Les US sont en guerre avec des réseaux terroriste. La menace Al Qaida est deformee et exagree comme celle de l'union soviétique 20 ans plus tot. Les militaire sont envoyes en Afghanistan pour frapper au centre du mal en débusquant Bin Laden. Ils s'aligne avec un groupe de combattants en guerre contre les Talibans pour liberer leur pays. Les Us paye la northern alliance pour tout membre d'Al Qaida qu'elle lui delivre. Les Us les envoient a Guantánamo Bay alors qu'ils n'avaient rien a voir avec Al Qaida et obliterent les mouvement islamistes, tout en amplifiant le mythe de la puissance d'Al Qaida. Malgres les recherches ils ne découvrent que des montagnes et des grottes vides, et Al Qaida semble s'etre volatilisé. Les british débarquent au secours des américains mais 5 semaines plus tard avouent ne pas avoir capturer ni même tuer un seul membre d'Al Qaida durant leur traque. A fond dans leur fantaisie, l s US se lancent dans une chasse au terroriste a la maison et exagerent, mentent et déforment pour en faire juger quelques uns coupables (overturned plus tard). Ils exagèrent dramatiquement la menace terroriste. La politique de la war on terror s'entant. Le système est d'abord retissant mais beaucoup comprennent vite qu'il y'a beaucoup a gagner en terror training et en audimat en s’alignant avec l'illusion du terrorisme omniprésent. Dans ce contexte, les politiques redeviennent les sauveur de la société et on glisse d'une politique du "what is" a celle du "what if" (pas besoin d’évidences pour agir et on soupçonne toujours le pire). Au lieu de juger d'un crime par les évidence, on spécule et on arrête preemptivement, sans aucune évidence. En 2004, la cour suprême juge que l'Angleterre n'a pas le droit de détenir des supposes terroristes sans preuves. Elle juge que le terrorisme, aussi dangereux soit-il, ne menace pas la nation et ne représente donc pas l’énorme danger que peint le gouvernement. Dans une société qui ne croit plus en rien et ou toutes les grandes idees sont décrédibilises, la peur devient le principale moteur. Les politiciens se réfugient derrière car cela leur confère un role de protecteur, a eux qui n'ont rien a offrir du tout a la société.
9.2/10
15 June 2009
Syriana, 2005

Tres tres bon thriller geopolitique, un peu complexe (j'ai bien rembobiner 10 fois pendant la premiere 1/2 heure), mais qui vaut vraiment le coup de s'investir un peu. La structure est similaire a celle de Traffic: On montre different points de vues autour d'un meme probleme pour se rendre compte de toutes ses ramifications et des differents impacts que ca a sur differentes personnes a differents endroits du monde. L'hisoire est donc pleine de facettes et n'est pas toujours evidente a suivre, et en plus le rythme du film est assez lent tout du long donc pas facile d’intéresser le publique a venir le mater. Du coup Syriana est passe completement sous le radar quand il est sorti, malgres un oscar du meilleur supporting role pour George. C'est dommage car ce film parle d'un sujet imporant et dont les americains auraient bien besoin d'etre un minimum au courant.
L'histoire est impossible a resume en quelques lignes donc en gros:
1)Matt le diamand est un analyste financier qui connait a donf l'economie du petrole et la 'business community' et se retrouve conseiller d'un Prince d'Arabie Saoudite. Attention, ce prince est pas n'importe quel futur Emir, il veut developpe l'economie de son propre pays pour le long terme et investir dans des infrastructures. Il veut controlle les ressources de son pays et les gerer pour son avantage et celui de ses citoyens, surtout qu'au 21eme siecle il lui en reste plus beaucoup de ressources a brasser. Diamand valide tout ce petit concept et lui donne les bons tuyaux pour faire plus de maille et bien le reinvestir car lui aussi en a marre de voir les US pillier pays apres pays de leurs ressources naturels et ensuite les laisser en vrac. Evidement a Washington on aime pas trop ce prince et son concept 'communistico-terroriste' donc les lobbys et les politiques s'inquietent et font chauffer les oreilles des differentes agences gouvernementales.
2)C'est la qu'entre en jeux George en espion de la CIA. Il a rouler sa bosse et connait par coeur le terrain et ses subtilites, trop meme, et ses rapports commencent a inquieter ses superieurs, anxieux de laisser transparaitre un pays ou tout va bien (donc on peut continuer a faire notre business as usual). Du coup promotion de George dans un bureau (=placard), mais meme la il ouvre encore un peu trop sa gueule, du coup on prefere le renvoyer sur le terrain pour zigouiller le prince, mais ca se passe pas comme prevue du tout...
3)On a aussi deux autochtones qui taffent a la rafinerie (en Arabie Saoudite?) mais ils se font virer quand les Chinois rachetent, du coup chomage, ils savent pas lire/ecrire donc vont a l'ecole coranique pour augmenter leur chance d'embauche mais ca va pas non plus se passer comme prevue (la on s'en doute en meme temps)...
4) On a aussi un comptable/expert/juriste/chelou/consultant en corporate fraude qui bosse pour une grosse compagnie petroliere zamericaine qui vient de fusionne avec une plus petite histoire de gratter ses reserves parcqu'elle vient de perdre un deal au moyen Orient because le prince a preferer donner faire le deal avec les chinois qui proposaient plus. Lui son role c'est de proteger les gros de la boite des retombes de l'enquete qui va et qui decouvre a quel point le systeme est bien pouri de l'interieur:La fusion pue la corruption et le traffic d'influence et tout le monde le sait, donc il faut deux trois 'cadavres' pour l'enquete du gouvernement et ce dernier peut en retour approuver la fusion qui devient du coup la 28eme economie mondiale.
J'crois que c'est tout pour les premices des 4 histoires, toutes tournant autour du petrole et de la machine qu'il génère dans le monde du business, de la loi, du travail, du terrorisme etc etc... Si le sujet vous interesse ou si vous voulez un bon film-docu sur un vrai sujet d'actualite je vous recommande vivement Syriana.
01/09/2012:
Note: 8.4/10
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