Heavy Metal, 1981

de Gerald Potterton
Une collection d'histoires reliées par un fil rouge assez fin. C'est assez bordélique, parfois bien parfois moins. Le style des dessins et des anims varie avec les histoires, parfois ils sont bien, mais parfois c'est vraiment bof. Dommage. Le meilleur passage est "B-17" de O'Bannon.
6.4/10

Maps to the Stars 2014

de David Cronenberg
Une petite jeunette qui débarque pleine d'ambition, un jeune chauffeur de limo, une star qui gère sa carrière au détriment de son humanité, un masseur guru new age. Je me suis bien poiler devant cette comédie cynique a la race sur les vrais/faux coulisses d'Hollywood. Ca manque un peu de direction dans le script. Un gros coté Mulholland Drive sur la fin et la musique des fois.
7.6/10

The Place Beyond the Pines, 2012

de Derek Cianfrance
Ça se regarde assez bien mais c'est beaucoup trop long. Trop d'histoires en même temps et trop grosse période de temps couverte. C'est con parce que si ça avait été plus efficace, ou plus synthétique, ça aurait fait un super film. Bradley en rajeunit le maquillage craint. Ryan est pas mal mais il en fait un peu trop des caisses style c'est son Taxi Driver un peu.
7.13

Michio Kaku - The Universe in a Nutshell (The Physics of Everything), 2012

de Michio Kaku
Link (42min)
Comment et pourquoi l'histoire de la physique a conditionnée l'histoire de notre civilisation. Newton (à 23 piges) découvre la gravité et développe dans la foulé les mathématiques modernes afin de la décrire, permettant l'essor de la révolution industrielle et sonnant du même coup la fin de la royauté et du féodalisme. Plus tard, c'est Faraday, qui découvre la force électromagnétique, et Maxwell qui la théorise, permettant la révolution électrique, qui nous fait rentré pour de bon dans les temps modernes. Enfin la découverte des forces nucléaires dans les années 30 nous font rentrés dans l'âge atomique. Et ça continue aujourd'hui avec la théorie des supercordes.
Bonne lecture de 45min qui fait une forcement rapide synthèse de l’état des connaissances en physique moderne. La présentation est clair et bien organisée, même si sur la fin la partie qui concerne les particules subatomiques, la matière noire et l'énergie noire va beaucoup trop vite pour expliquer quoi que ce soit. Un bon tour d'horizon.
7.83/10

White Heat, 1949

de Raoul Walsh
Film noir des late 40s. Cody Jarrett est l'ennemi publique #1, niqué de la tête au propre mais aussi au figuré. Il s’évade de prison, echappe de peu a un coup monté et monte avec sa bande sur un gros braquage de produit chimiques.
Je voulais voir ce que donnait le fameux Michael Cagney. J'ai pas été déçu - il bouffe l’écran le bougre! Le film est bien mieux détaillé au niveau logistique et psychologique que 85% des films de crime actuels qui se la raconte super réaliste.
Hell I made it mama, Grammy for the world's most celebrated rhymer
8.35/10

Les Superpouvoirs de la taupe, 2007

LIT UN
de Pierre Bressiant
Avec un titre pareil je m'attendais à de la bombe mais en fait c'est assez sobre, on découvre comment vivent les taupes et comment marchent leurs senses. Ok il met la musique de l'homme qui valait 3 milliards quand la taupe repère un ver de terre c'est marrant.
6.42/10

The Iceman, 2012

de Ariel Vromen
Richard Kuklinski, prolifique tueur a cage pour la mafia et père de famille.
Vraiment pas terrible rien de psychologique on sent pas trop le personnage Shannon fait ce qu'il peut mais il a pas beaucoup de profondeur a donné au personnage avec un script aussi superficie. Dommage.
6.0/10

Hoffa, 1992

de Danny DeVito
Intéressant pour le coté historique même si ça aurait mérité plus de détails sur Jimmy. Hofa est depeind assez inocement, certe il traffique avec la mafia mais le pourquoi du comment n'est jamais vraiment abordé. Manque de nuance, certains acteurs sont pas terrible (le mec qui joue Bobby fait expres d'etre aussi mauvais ou c'est juste que DeVito pouvait pas le blairer? Refreshing de voir un film d’époque qui chie sur les Kennedy).
7.29/10

Jodorowsky Dune, 2013

de Frank Pavich
Le récit du projet avorté de Jodorowsky de réaliser l'adaptation cinématographique de Dune, ou comment ce qui aurait pu devenir le meilleur film de S.F. de tout les temps ne s'est jamais fait. Moëbius en bras droit, O'Bannon en bras gauche, Giger et Dali en prime, il y avait quand même de quoi saliver. Le docu retrace la mise en branle du projet, les voyages et les recrutements de Jodo, jusqu’au stop final des producteurs Hollywoodien complétement perdus face à un projet aussi unique et ambitieux. Le docu est surtout intéressant pour le gros travail d'animation des storyboards qui donne une assez bonne idée de ce que le film aurait pu donner, en attendant que les fans se motives et financent un long métrage de l'intégralité des storyboard de Jean et Alexandro.
7.9/10

7 ages of Starlight, 2012

Lit Un
de Gaby Hornsby
La naissance des étoiles et les 7 différents scénarios de développement et de mort, suivant leurs masses. Visuellement bien foutu et explications simples et didactiques.
8.0/10

Whoever Says the Truth Shall Die (Wie de Waarheid Zegt Moet Dood), 1981

de Philo Bregstein
Bon docu qui présente dans les grandes lignes l’œuvre de Pasolini. Sa philosophie, ses engagements, ses muses, ses films, sa mort très suspecte.
7.7/10

Enough Said, 2013

de Nicole Holofcener
Ca marche très bien, acteurs très bons et très à l'aise avec bonne chimie entre eux. Souvent très formulatiques et rarement éloigné des gros clichés du genre, les comédies romantiques sont vraiment pas ma tasse de thé. Mais avec Tony et Selena dans les rôles principaux c'est une autre catégorie. T met dans son personnage un pathos que je sais pas quel autre acteur aurait été capable d'apporter. La relation de couple décrite est crédible. Les situations et les dialogues sont assez pertinents et sonnent justes.
8.44/10

Short Peace, 2013

de Hiroaki Andô, Hajime Katoki, Shûhei Morita, Katsuhiro Ôtomo
4 courts metrages (10-20min) dans 4 styles graphiques différents. Le dernier de Otomo est bien (c'est vraiment le meilleur pour dessiner des machines de dingue), les 3 autres courts sont pas mal.
7.3/10

Jacky au royaume des filles, 2014

de Riad Sattouf
Ça aurait du/pu être 10 fois plus marrant. Passé la bonne idée de départ l'histoire peine a décoller et ne vole jamais très haut. Fin un peu beaucoup WTF.
6.35/10

Noah, 2014

de Darren Aronofsky
Si on oublie la dimension religieuse et toutes les polémiques a 2 balles pour ne garder que le film, ça se regarde, c'est pas mal comme film catastrophe, bon c'est quand même assez débile mais je m'attendais a pire. Les paysages sont moches et aucun effort n'a été fait sur les animaux, qui ne ressemble a rien (aucune diversité dans le defillé des oiseaux, des reptiles ou des quadripèdes), qui n'ont droit qu'à 2 pauvres scènes et puis qui hibernent sagement pendant tout le film. Le méchant est cool.
7.0/10

Real humans, (Äkta människor) 2012

de plein de monde
Le sujet des robots de service (assistant pour personnes âgées, prof de sport, femme de ménage, ouvrier d'usine...) et leur implantation dans la société humaine est très bien traité. A travers 3-4 histoires développés en parallèle, une multitude de thèmes en rapport avec le sujet des robots sont traité (mortalité, humanité, discrimination, légalité...).
Tres bien joué (le maquillage des hubots est assez bluffant), bien réalisé avec un angle un peu thriller qui change et qui marche assez bien. Bon les 2 derniers épisodes vont un peu vite et ca se recoupe parfois un peu mal mais ca reste une série au dessus de la moyenne.
7.7/10

Mon Pire Cauchemard, 2011

de Anne Fontaine
Tombé dessus par hasard en zappant (on a la télé à Nepoui). Comme on avait pas vu de nouveau Poelvoorde depuis un baille on est resté devant. Thème très cher au cinéma français déjà vu et revu 400 fois (comédie de mœurs choc des classes clichés aux kilos; bourgeois frustrés vs. beaufs plein de bagout). Toujours aussi léger mais on s'est bien marré devant les dialogues et les acteurs.
7.12/10

Come and See, 1985

de Elem Klimov
En 1943 un jeune enfant des campagnes Biélorusses n'a qu'une envie: rejoindre l'armée Russe pour aider à vaincre les Nazi. Hélas pour lui son vœux va être exaucé. Le voici qui quitte sa petite ferme familiale, laissant derrière lui sa mère et ses deux petites sœurs en larme, et qui rejoint un groupe de camarades en armes pour se lancer dans sa plus grande aventure (sic).
LE meilleur film de guerre de tous les temps (ok avec Paths of Glory), et même l'un des meilleurs du monde en activité. La puissance qui parcourt ce film sur toute sa durée c'est du jamais vu pour moi, que se soit au niveau de la mise en scène, des jeux d'acteurs, ou bien du reste.
C'est très dur, parfois insoutenable, mais jamais dégradant ou exploiteur. Les acteurs sont incroyables. Le petit dans le rôle principal, qui était même pas un acteur, mérite la médaille de la meilleur performance de toute l'humanité. Un vrai film qui parle pour de vrai de la guerre entre homo sapiens au XXeme siècle.
Comme c'est un film Russe évidement il a été boycotté dans tous les sens et ce jusqu'à la chute de l'URSS et il reste encore a ce jour assez méconnu.
trivia: En ex-URSS, dans les années 80, on faisait  tomber des vrais missiles qui pétaient pour de vrais dans les films) on est loin des pédés d'Hollywood avec leurs regles de securité de fiotes et leur assurances de fif.
9.58

Irma la Douce 1963

de Billy Wilder
Sympathique comédie Hollywoodienne prenant place dans le quartier rouge des faubourgs de Paris pendant les 50s. Un nouveau flic idéaliste se fait virer sans cérémonie après avoir montré trop de zel envers un fameux hôtel de passe (que son patron le chef de la police fréquente assidument). Sans boulot et à la dérive, il retourne dans le quartier rouge et se retrouve un peu malgré lui le nouveau mac de Irma, une street walker qui a de la suite dans les idées. Amoureux d'elle, il cherche par tous les moyens un moyen de l’empêcher de continuer a tapiner.
7.7/10

Surviving Progress, 2011

de Mathieu Roy, Harold Crooks
Les conséquences et les impacts du progrès technologique sur notre environnement et nos sociétés, particulièrement en ce qui concerne les phénomènes de concentration de pouvoir, qui ont amenées toutes les précédentes civilisations vers la chute. Le sujet abordé est très vaste, clairement à charge, l'argumentation est un peu éparpillée et n'offre pas grand chose de vraiment nouveau en terme de faits ou de perspectives. Réalisation contemplative et introspective un poil chiante.
"We are at the end of a 200 years experiment, a technological and economical experiment, and it's a failure. The sooner we realize the sooner we can change our ways. But there are lots of private interests with tremendous power of persuation that continously convince us that an improvement is always possible and that more progress will always improve our way of life and standard of living."
7.1/10

Casino, 1995

de Martin Scorsese
Années 70. Sam Rostein, bookmaker de génie, est chargé par la mafia de gérer le Tangier, l'un de leur plus grand Casino à Vegas. Magouille légale et extra légale, siphonnage de recette, virer les tricheurs, gérer ses potes psychopathes, trafique d'influence avec la commission des jeux, sans oublier bien sur les histoires sentimentales.
C'est beau comme dans un rêve, parfaitement maitrisé et très bien joué. Mais malgré les interprétations de luxe les personnages restes assez plat et prévisibles. L'histoire se déroule sans accros et de façon assez prévisible également. Scorcese avait déjà fait trois fois le tour des films de gangster auparavant. Casino peut être vu comme son meilleur, le mieux maitrisé, avec un Scorcese au top de sa maitrise et des moyens quasi-illimités, ou bien comme un film magnifiquement réalisé mais trop long (178min quand même), trop lent, trop indulgent et au final assez superflu tant il n'y raconte rien de vraiment nouveau. On dirait même qu'il est volontairement avare de détails historiques tant il passe vite sur certains cotés de l'operation de Sam Rostein à Vegas, comme pour dire au spectateur que l’intérêt de son film est a chercher ailleurs.
8.1/10

9 Mois Ferme, 2012

de Albert Dupontel
Bof, vraiment pas de quoi se relever la nuit malgré mon admiration virtuellement sans limite pour Monsieur Dupontel et son œuvre (qui se limite en fait à 2 spectacles et à 2-3 films). C'est vraiment pas très drôle et c'est assez mou. Bernie reste intouchable.
6.8/10

Prisoners, 2013

de Denis Villeneuve
La petite fille de Jackman disparait avec une de ses copine pendant une après midi de jeu autour de la maison familiale. La seule piste c'est une caravane chelou qui a été vu garé dans les environs peu de temps avant la disparition des petites. Jake Gyllenhaal est en charge de l’enquête et a la méga pression pour les retrouver.
Long (153min) thriller a l'ambiance très noire et déprimante; tout est sombre, personne souri et il pleut pendant tout le film. En même temps c'est un film sur un kidnapping d'enfant donc c'est pas trop le moment de déconner. Jackman et Gyllenhaal sont tous les deux très convaincants. SPOILER SPOILER SPOILER Le script est bon et tient assez bien en haleine même si le final est un peu trop diffus pour être vraiment satisfaisant. Gyllenhaal est un assez mauvais flic en fait malgré qu'il est le staïle.
7.75/10

Micmacs à tire-larigot, 2009

de Jean-Pierre Jeunet
Je peux pas blairer Dany Boon qui ne m'a jamais amusé d'un brin, mais le film passe assez bien malgré sa présence; il fait des efforts il est pas complétement a baffer. Des moments un peu trop forcés mais globalement c'est bien fait et ça change (pas de Jeunet mais du reste), avec des passages vraiment cools, type le kidnapping en avion. J'aime bien aussi les seconds rôle de Dussolier et l'autre en connards suffisants PDG beaufs vendeurs d'armes.
7.4/10

The Departed, 2006

de Martin Scorsese
Vraiment bon même si c'est un remake et que la fin est légèrement a rallonge. Caprio un peu bof au début mais vraiment bon ensuite, Mat Diamond excelle, Nicholson taré, Wallberg au top (I'm the guy who does his job, you must be the other guy), Baldwin énorme (I'm gonna go for a smoke you wanna come for a smoke? no you dont smoke? what are you one of these fitness freaks? go fuck yourself).

8.87/10

Justified, 2010

de plein de monde
Une bonne série qui, même si elle tient parfois plus du téléfilm, garde bien en haleine sans être trop compliqué, notamment grâce à des scripts pas trop cons et des supers acteurs (même si ils galèrent pas mal a avoir un accents du sud crédible). Olyphant en fait parfois un poil trop mais il fait quand même du bon boulot dans son interprétation du Deptuy U.S. Marshall Raylan Given. Une spéciale pour Dickie Bennet. Saison 2 et 3 supérieurs.
8/10

La Grande Bellezza The Great Beauty, 2013

7

de Paolo Sorrentino
La vie et les interrogation philosophique de la jet society Romaine. Purement Italien, tres jolie cinématographie. Dialogues et acteurs bons. Parfois un peu trop psychédélique. Horrible girafe et flamants Roses en cgi.
7.8/10

Jagten (The Hunt), 2012

de Thomas Vinterberg
Bon petit film de daron, calme, super bien joué et mis en scène.
Mads est un enseignant dans une petite école maternelle dans la campagne Suédoise. Il a une très bonne relation avec les enfants et ils lui rendent bien, parfois même trop, car la fille de son meilleur ami commence a s'attacher un peu trop a lui, au point qu'il se retrouve obligé de lui dire de se calmer. Ça se retourne contre lui quand la petite, blessé dans son ego, raconte plus tard à la principale de l’école que Mads et elle ne sont plus amis et qu'il lui a montré son phallus. Il aura beau nié, elle aura beau se rétracter, ce petit mensonge sans préméditation va démarrer la longue descente aux enfers de Mads au sein de sa communauté. Que peut-il faire pour racheter son image?
7.85/10

Dexter, 2006

de plein de monde
A force de voir cette série régulièrement cité comme étant l'une des meilleurs et d'entendre tout le monde dire que les premières saisons sont trop bien, on a voulu voir. On se doutait un peu qu'on allait être déçu mais on s'attendait pas a de la merde a ce point la, c'est complétement nul, débile et in regardable. Je crois même pas qu'on a eu la patience de finir la saison 1. Fantasme de serial killer bien trop convoluté pour être crédible 4 minutes. C. Hall est bon mais on le retiendra plus comme David que comme Dexter.
Note: 5.1/10

Dead Set, 2008

de Charlie Brooker
Série Anglaise en 5 épisodes, par le créateur de Black Mirror. Durant une énième émission de BigBrother, une épidémie de zombification balaye l'Angleterre. Tous les habitants du pays sont morts ou on pris la fuite, a l'exception des participants a l’émission qui n'ont aucun contacte avec l’extérieur et ne sont au courant de rien. A priori mélanger le thème de la télé réalité avec celui d'une invasion zombie c'est très casse gueule mais Brooker s'en sort bien, avec des dialogues drôle et malins, servis par de supers acteurs. C'est juste un peu court sur la fin.
7.78/10

Despicable Me 2, 2013

de Pierre Coffin, Chris Renaud
Joli rythmé perso de la fille cool mais histoire tres bof et minions lourds dingues.
6.4/10

Lord Of The Flies, 1990

de Harry Hook
Un avion transportant des enfants s'écrase sur une île déserte, tous les adultes meurent dans l'accident. Livrés a eux-même, les enfants s'organisent pour survive, entre partage, collaboration, trahison et rivalité. Ça passe. Ça aurait pu allé bien plus loin psychologiquement.
So I convinced myself it was better for me
To be Jack in The Lord of the Flies
7.05/10

Inside Llewyn Davis, 2013

de Ethan Coen, Joel Coen
Plat, lourdo, pas drôle, je me suis fait chié. Grosse déception. Contenue historique en filigrane. Si ca continue je vais bientôt même plus être excité par les nouveaux films des Coens, j'ai même pas vraiment eu l'impression d'être plongé dans leur univers.
5.8/10

Black Mirror, 2011

+*-

de Charlie Brooker
Ep 1: Fuck a pig +++
Ep 2: 15M merits ++
EP 3: The grain ++++6+
Ep 4: Cyber dead +
Ep 5:  Jeu sadique +
EP 6: Waldo ++
Anthologie avec pour thème les dérives des nouvelles technologies dans nos sociétés de consommateurs occidentales capitalistes. Chaque épisode se passe avec des personnages complétement indépendants et dans des réalités distinctes des autres épisodes. Plein de sujets très intéressants traités, parfois un peu bourrin dans la démonstration ce qui n'a rien d'étonnant quand on connait C. Booker.
8.4/10

Ender's Game, 2013

de Gavin Hood
Le livre ne m'avait pas convaincu, le film non plus. Je trouve les prémices de l'histoire vraiment ridicules (raisons bidons pour faire des enfants les principaux stratèges, batailles puériles avec des gros cannons et des stratégies à la Warhammer). Visuellement c'est joli mais on ne croit pas plus que cela au monde qu'on nous présente, ça manque de contexte.
6.3/10

Bacteria Antibiotics Microbes, 2012

de Pierre Bressiant
Sur Youtube
Tres bon docu sur un sujet passionnant.
L'homme n'a pas inventé les antibiotiques mais a récupéré cette invention aux bactéries.
Les "superbactéries" sont en fait des souches résistantes aux antibiotiques, dont il est très difficile de venir à bout. Une infection toutes les 18 minutes a Hong Kong et 1.5Milliard d'infection par an dans le monde.
8.4/10

Carnivale, 2003

de Daniel Knauf
Après en avoir entendu chanté les louanges on a finalement décidé de voir ce que ça donne. Cette série à l'ambiance assez mystérieuse avance un peu trop a taton durant la première saison pour vraiment tenir en haleine. C'est dommage car la série avait un vrai potentiel avec son cadre et son époque assez unique (des forains durant la grande dépression). Les personnages sont bien mais pas non plus super attachants et l'histoire peine a démarrer.
6.8/10

La mentale, 2002

de Manuel Boursinhac
Pochette Highlander. Loin d'être un chef d’œuvre il s'agit tout de même d'un bon petit film gaulois sur le grand banditisme qui ne mâche pas tout le travail au spectateur et satisfera les fans pas trop regardant du genre. Bonnes performances des acteurs, à part Clotilde Courot qui est carrément ridicule en gitane vulgos et LeBihan qui reste lui même.
7/10

Ces bacteries qui nous gouvernent, 2013

de Ventura Samarra
émission médicale Suisse 36.9° (RTS.ch) du 23 janvier 2013 3 (34min).
Les scientifiques viennent de découvrir un nouvel organe, non pas composé de cellules humaines, mais de bactéries. Cette découverte bouleverse la perception que l'on avait du corps humain et ouvre la porte à la compréhension de maladies a priori aussi éloignées l'une de l'autre que l'obésité et l'autisme.
Le docu est bien mais pas inoubliable, le sujet est en revanche complétement fascinant.
8.8/10

The Imposter, 2012

de Bart Layton
Docu sur Frédéric Bourdin, un français taré qui ne peut pas s’empêcher de faire des impostures. La dernière en date: il décide de se faire passer pour le gamin d'une famille US disparu il y a des années, et dont la famille avait oubliée tout espoir de le retrouver vivant. Les membres de la famille en question sont tellement a l'ouest qu'ils ne captent même pas vraiment que le petit jeune qu'ils ont accueilli dans leur maison n'est pas leur fils (ils finissent quand même par s'en douter mais ca met du temps). Bourdin est un gros taré qui a plein de probleme oedipien, c'est assez fou de voir comment il balade tout le monde (police, services sociaux, psy, famille 'd'accueil') en faisant le mec traumatisé qu'il ne faut surtout pas toucher car il raconte s'être fait abuser des pires façons imaginables.
6.0/10

The Wolf of Wall Street, 2013

de Martin Scorsese
Je l'ai trouvé mieux que tous les derniers Scorsese en date à l’exception des infiltrés (c'est un remake donc ça compte pas). Terrance Winter, qui a faillit devenir trader dans ses jeunes années, s'est occupé du script et ça c'est bien fait ressentir sur la 3eme saison de Boardwalk Empire qui était complément daubée, merci Terrance. 
J'ai beaucoup aimé ce film, pour les mauvaises raisons. Ce film utilise de très grosses ficelles qui normalement m'agacent (narrateur en voice over, personnages qui s'adressent directement a l’audience, ralentis...). La voix-off est a mon sens très réussit car il utilise des procédés assez neufs (narrateur non fiable, qui ment ou qui divague, qui change la couleur de sa voiture...).
Léo est vraiment au top, loin devant ses rôles précédant, même si à sa charge c'est quand même plus facile de camper un golden-boy New-yorkais qu'un chasseur de Diamant crédible en Afrique du Sud. Jonah Hill est superbe en gros connard incestueux et abnoxious.
Scorcese aime parler des mecs un peu barrés et/ou un peu anti-conformistes, qui font leur beurre en marge de notre société dysfonctionnelle (quasi toute sa filmo dépeint des gangster ou des loners dans un monde loin d'être parfait). Scorcese s'attaque ici a d'autres figures troubles des USA: les traders. Ces mecs sont des merdes mais c'est satisfaisant de les voir exploiter le système et se faire des couilles en or illégalement. Ils sont moins cool que les maffieux et ne se servent pas d'armes a feu ni de violence, mais ils ont trouvé un super créneau pour se faire plus de tune que les gangsters tout en prenant beaucoup moins de risque. L'histoire ne cherche pas a démoniser ses personnages et se contente de montrer ce qu'ils font, presque sans jugement. Je dis "presque" parcqu'il faut quand même pas déconner, la "neutralité morale" de Scorsese qui ne veut surtout pas guider les pensées de son audience a bon dos: scène du flic qui rentre chez lui dans un metro tout pourris alors que le hero joue a tennis dans une prison 4 etoiles, rien sur les victimes des arnaques, rien la relation du héro avec ses enfants ou sa famille, ou tout autre responsabilité. Je pense que Scorses and co. réalisent pleinement que leur portrait des soit-disant-méchants traders ne va pas etre prise au final comme une glorification pour 80% du publique.
8.8/10

De l'Encre, 2011

Nejma essaye de percer dans le rap tout en restant independante, jusqu'au jour ou on lui propose de ghost writer pour un slammeur bisounours commercial qui veut se racheter une image street.
"Drame musical rap" ecrit et réalisé par Ekoué et Hamé. Sans être un super film ca passe quand meme assez bien, notamment grâce a un script pas trop naze et surtout des acteurs qui sonnent assez vrais (l’héroïne et son copain, son pere). Par contre au niveau de la réal c'est pas inoubliable, ca se passe a panam et mis a part quelques plans sombre des facades d'immeubles y'a tres peu de plans d'ensemble; tout ca manque cruellement d'ambiance urbaine. Pas mal de scenes aux puces et on voit pas un tag, comme si ils avaient tourné ca en vitesse-cachette. Le générique est affreux complet.
6.88/10

Wrong Cops, 2013

de Quentin Dupieux
Une structure assez bordelique, de bons acteurs et quelques scènes assez réussies. Ambiance assez unique a la Dupieux avec des petits moments de flottements mais le film est quand meme assez bien rythmé. Bonne musique 100% Oizo. Je suis très partagé. Je prend plaisir à le regarder (plus que Rubber, moins que Steak, a peu près autant que Wrong et Non-film) et je me suis poilé. Mais le film laisse un gout de pas grand chose au final, c'est un peu vain et indolore. Ca se prend pas au sérieux 1 seconde, à tel pont que ca manque un peu d'engagement. C'est quand même beaucoup plus inspirés que ses derniers sons.
6.85/10

True Detective, 2013

de Nic Pizzolatto
Mini serie policière qui marche vraiment bien malgré un final décevant. On est tenu en haleine jusqu'au bout. Contrairement aux polars lambda, ici l'accent est mit en priorité sur le développement des personnages, puis ensuite sur le développement de l’enquête proprement dite. Acteurs superbes, script au top, real sobre et efficace (avec le même real pour tous les épisodes), excellentes production values (tout est filmé on location dans le bayou de la Louisiane et ca se voit).
8.57/10

Twenty Feet from Stardom, 2013

de Morgan Neville
Assez intéressant mais loin d'être inoubliable. Pas très pertinent, le docu ne nous apprend au final vraiment pas grand chose sur la réalité de ces artistes. C'est un peu un white wash qui ne parle presque que des bons coté et passe sous silence le status bancale, les contrats foireux ou le gros manque de reconnaissance. Marrant de voir les morceaux parfois assez exotique pour lesquels ces chanteuses ont été sollicitées pour donner un côté Black/Soul inclus le "Monster Mash" et autres.
6.4/10

A Shot In The Dark - 1964

de Blake Edwards
Suite de La Panthere Rose, avec maintenant Peter Sellers qui prend le premier rôle sans concurrence. Plus alambiqué et moins frai que son prédécesseur, même si on glousse un peu, comme par exemple pendant les apparitions de Cato le Japonais, fidèle domestique qui teste les réflexes d’autodéfenses de l'inspecteur Clouseau.
6.4/10

Salinui chueok, Memory of Murder 2003

de Joon-ho Bong
En coré, deux flics aux caractères bien diffèrents enquêtent sur un serial killer qui tue des femmes sans mobile apparent. C'était bien fait et assez intéressant mais trop long et trop lent.
6.7/10

Blazing Saddles, 1974

de Mel Brooks
Dans l'ouest américain sans foi ni loi, des politiciens véreux décident de faire d'un noir le Shérif de leur ville dans le but d'accéléré sa chute et la fuite de sa population afin d'y faire passer une voie ferrée. Marrant mais ca reste loin du level de Frankenstein Jr. Gene Wilder a un rôle tout petit c'est dommage. Film précurseur et politiquement incorrecte car c'est un renoi dans le rôle principal alors que c'est un film plutôt destiné à un publique blanc. Je crois qu'on les compte a peine sur les doigts de la main les films comme ca, en tous cas de nos jours on en est loin.
7.1/10