de Eric Barbier
Thriller miteux a la française dans la plus pur tradition. Un gros, gros, bousier sans aucune identité propre, ca craint.
Apres un générique noir oppressant, le film laisse présager un bon scénar au commencement, mais on déchante vite. Le script est aussi subtil qu'un Panzer, et complètement téléphoné. Avalanche de cliches qui font boule de neige, notamment de nous ressortir pour la énième fois le coup de la revanche du petit enfant brimer par ses camarades de classes 20 ans plus tard, thème qui plaît fort au français il semblerai (peuple de victime?). Les dialogues sont parfois vraiment mauvais et la plupart des acteurs sonnent complémentent faux.
Note: 3.4/10
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25 September 2012
25 October 2010
Austin Power: Goldmember, 2002

Le honteux 3eme episode qui recycle sans aucun style ni vergone les gags les plus evidents des deux premiers. Comment désacraliser une série. Personne n'essaye même un peu de jouer, le montage et la mise en scène sont expéditives et les dialogues ont probablement étés écrit par les enfants de Mike Myers. Le néant.
Note:3.2/10
27 September 2010
Narc, 2002

Fantasme de cinéaste concernant les policiers undercover qui tire avec leur gros fusil a pompe sur les méchants dealer plein de crack. Pas crédible pour 2 sous tellement c'est surjouer (même Liotta n'est que moitie convainquant) et que le plot est couru d'avance, mais surtout tellement c'est bourré d'invraisemblances (après avoir mater Homicide et The Wire, ces films qui se veulent réalistes prennent un méchant coup authenticité). Montage coup de poing qui cache a peine le vide. Carrément nullissime sur la fin avec évidement la guest star de rappeur wannabe acteur.
Note:3.1/10
06 June 2010
Dune, 1984

Extended cut boycotte par David Lynch. Ce film vieillit mal, a cause des effets spéciaux en plastique (7 ans après Star War et avec un budget de 40M$), mais aussi du script et des acteurs. Quasiment tous les personnages sont super mal castés (Paul, Tufir, Feyd...) ou alors ils jouent super mal. Dans tous les cas les costumes ne font rien oublier. Les seuls pour lesquels j'y ai cru un peu c'est Stilgar et Leto. Y'a pas grand chose qui sauve les meubles, meme les figurant font tache. J'ai du mal a croire que Frank Herbert a assisté au tournage et en a validé toutes les étapes, trouvant au final le film très bon. C'est même pas une super adaptation du bouquin, plein de passages sont manquant ou abrégés malgré les 3h du film. La bataille finale a coup de cris primals et sardokars en sac poubelle est pauvre.
Note:3/10
26 February 2010
Sherlock Holmes, 2009

Etron audio-visuel. Scénario de mongoliens qui rappelle un mauvais épisode de X-files croisé avec un CSI, avec Fox Holmes et Danna Watson qui mènent l'enquête. J'étais super content de le mater au début mais j'ai vite déchanté, et mon excitation a continuellement baissée jusqu'au final.
Une bonne grosse merde dans la tradition, pleine de blagues toutes faites sur des sujets aussi porteurs que les nains, le sexe, la drogue etc... Les phases de réflexions (si ont peut les appeler ainsi) de Sherlock sont a se pisser dessus tellement elles sont bidon, a base de 'profiling' et toute cette merde super en vogue en ce moment dans les series B (genre je devine ta vie en voyant comment tu plies ta serviette au resto). De toute façon, ce cher Sherlock passe plus de temps a se taper avec des brutes épaisses a la Bruce Lit qu'a résoudre des énigmes, donc le cote 'détective' faut un peu oublier. La réalisation de Guy Ritchie n'a rien d'original et n'apporte rien au final, qu'il fasse Snatch ou Sherlock Holmes pour lui ça change pas grand chose. Le 2 est deja en tournage, l'idée de Ritchie est de lancer une saga blockbusterise a la Batman.
Note:3/10
19 February 2010
Beyond a Reasonable Doubt, 2009

Thriller politique qui démarre bien mais qui devient de plus en plus foireux au fur et a mesure que le scenar se dévoile, jusqu'au final complètement honteux. Mr Douglas ne sauve pas du tout les meubles.
3.2/10
20 August 2009
Public Enemies, 2009

14 piges après Heat, Mr Mann nous ressort un film de braqueur de banque vs. la police. Ne commençons même pas les comparaisons avec Heat, Public Enemies est au mieux anecdotique dans ce cas. Ça m'a fait ni chaud no froid, ca passe, mais ca marque pas du tout non plus. Johnny Depp tiens carrement la distance et joue comme d'habitude tres bien, de ces mimics faciales a sa voix jusqu'a son regard il est balèze le Johnny! Les autres acteurs se cassent moins le fion, Bale se fait pas trop mal dans le role du flic qui lache pas l'affaire et Marion Cotillard fait la belle meuf qui sourie ou qui pleure suivant les occasions, rien de bien transcendantal du tout.
Le gros probleme c'est le film en lui meme va quasiment nul part... Alors ouai le mec se decide a braquer des banques en pleine periode de depression apres avoir pris 9ans de prison pour un petit vol et puis les flics le cherche. Je sais pas j'ai l'impression c'est les studios qui on dit a Mann de tourner le film parcque ces derniers films (Miami Vices et Collateral) c'etait vraiment pas ca, donc autant essaye de le réconcilierez avec son publique a coup de un bon vieux film de braquage. La mise en scene est pourris tout du long, on dirait que c'est un gamin de 12 ans qui s'occupait de la camera, avec cette nouvelle mode de merde camera a l'épaule/jamais stable-pour-donner-une-impression-d'action-in your face, ca passe pas du tout j'ai trouver, surtout pour un film d'époque.
Note: 3/10
22 June 2009
Casino Royale, 2006

J'ai essaye, j'ai vraiment essaye de faire comme si Casino Royale etait un bon film: J'me suis mis devant plein de bonne volonte, j'allait tout suivre avec attention sans me lasser depasser par l'histoire afin de bien pouvoir comprendre toutes les implications du film. Ca a marcher pendant 30minutes et apres je ne pouvai que me rendre a l'evidence: Ce film est une publicite de 2h30 avec une pseudo-histoire geo-politique en toile de fond histoire de faire passer tout ca pour un 'film'. Le script est censee etre adapte d'un des premiers bouquins de Fleming (genre t'as vu on retourne aux sources on est authentique dans notre demarche), mais je me demande sincerement ce qu'ils ont pompe au bouquin, etant donne l'absence absolue de veritable intrigue. Les phases d'enquetes (c'est James Bond, pas Rambo merde) sont carrement risible, exemple: James decouvre la cachette des mechants terroristes en remontant un texto envoye a un suicide bomber. Bravo les services secrets vous avez autant de matos que la police municipale, bravo bien-sur aussi aux mechants hollywoodiens qui sont assez cons pour textoter des terrorsites avec leur propre portable. Le film est tres long (2h30), comme si il suffisait de faire un film de presque 3 heures pour le rendre epique, mais comme la y'a pas grand chose au menu a par des courses poursuites et bien on se fait chier sec pendant la moitier en esperant que ca va demmarrer plus tard. Le nouveau James Bond (entendez post 9/11) est cense en etre qu'a ses debut (il vient d'avoir son status double 0) donc il est moins experimente et plus fougeux que les precedent James. Bref au lieux d'un papy plaisantin et drageur on a la caricature du connard/badass/beaugosse aux yeux bleus des films d'actions lambda qui ne m'a inspire aucune sympathie. Tu sais deja qu'il lui arrivera rien et qu'il s'en sortira avec quelques cicatrices et quelques gonzesses donc t'en a vraiment rien a foutre de ce qui va lui arriver. L'histoire est en toile de fond, quasiment impossible a dicerner tellement elle est soigneusement diluer dans un montage a tout allure qui en met plein la vue et te laisse pas le temps de reflechir 2s a la scene que tu viens de voir, tout ca pour que ca est l'air super sophistique/complexe, alors qu'en fait l'histoire est simple et absolument pas originale. Le script devait faire 30 pages honnetement, et est noye derriere les paysages de reves, voitures luxieuses, les hotels 19 etoiles decadant, les voiliers de compet, les meufs pub pour cosmetique/bijoutier, armes a feu de la mort et tables de jeux pour gambler compulsif. Des cliches a gogo, avec les mechants banquiers de l'ombre qui financent le terrorisme dans le monde et de l'autre cote MI6 et la CIA, dernier rempart de la justice et de la liberte (sic)... Le seul truc qui m'a fait plaisir c'est "Monsieur le Chiffre" (a prononcer en francais avec un fort accent british), a.k.a Mads Mikkelsen a.k.a un gros tox nihiliste dans la trilogie Pusher. Meme si son personnage est un cliche complet (le banquier froid et calculateur trop baleze en probabilite et qui fait pas de sentiment), il s'en sort pas mal et est carrement in-reconnaissable par rapport a son personnage dans les Pushers.
Bref, synthetisons: Casino Royale, sous couvert de film classe espionnage/action est une pub de 2h35 pour le New World Order et le cinema de merde post 9/11. James Bond a tout perdu de ce qui faisait son charme et n'est plus qu'un badass de plus qui sert d'alibi aux vendeurs de voitures, costards, montres, hotels de luxe et autres grands trains de vie qui font rever tout le monde. Limite a croire que c'est les mecs du Robb Report qui ont motive les studios a refaire des James Bond...C'est une espece de film avec l'esthetique mais aussi la substance d'une pub Mercedes de 150 minutes.
Note:3.3/10
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