02 February 2014
Only God Forgives, 2013
de Nicolas Winding Refn
En Thaïlande, deux frère d'une famille Américaine expatriée gèrent un club de muay thai tout en vendant de l'héroïne on the down-low. Un soir l'un des frère viole et tue une prostitué mineure, puis se fait a son tour tuer par un espèce de policier chelou justicier énigmatique avec un katana. Ryan (le 2eme frère), se lance alors à la recherche du flic pour venger la mort de son frère le pédo.
C'est joli, plein de délires visuels, de compositions chargés de néons, le cameraman c'est le même que celui qui à bossé avec Stanley sur Eyes Wide Shut; la classe! La forme est cool mais y'a vraiment pas grand chose à quoi se rattacher derrière. C'est désespérément lent et sans relief, avec des personnages qui sortent tous d'une anesthésie générale, en particulier Ryan qui est complétement neurasthénique et qui doit avoir environ 14 mots de dialogues dans tout le film. Je pense pas que Ryan ait assez de pathos pour sortir des personnages qui en impose sans parler, il fait trop fin, LA grosse réplique du film tombant magistralement à plat quand il la prononce.
Refn se tape un délire après le smash hit Drive histoire de décompresser et de s'enlever la pression de faire son prochain hit. Le scenario est de lui; il a trouvé l'idée en ayant son premier enfant: il aurait alors souvent eut envie de se battre avec Dieu. OK Nicolas mais je préférè quand tu parles des dealer d’héro de Copenhague et des grossistes Serbes, c'est bien plus intéressant que cette branlette de 90min.
5.9/10
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