31 January 2014

Elysium, 2013

de
En 2154 la Terre n'est plus qu'un gros ghetto a ciel ouvert, c'est moche, sale et, pour bien qu'on comprenne que c'est invivable, il y a même des tags partout (= c'est le Mexique a l’échelle planétaire). Les classes privilégiés se sont depuis longtemps exilés sur Elysium, une station spatiale qui orbite autour de la Terre (au design bien pompé sur Rendez-vous Avec Rama), et dont l’environnement ressemble a s'y méprendre aux beaux quartiers des USA d'aujourd'hui. Des gens riches et sophistiqués (l'un ne va pas sans l'autre of course) chillent dans leur grands jardins avec leur chandails sur les épaules en buvant du vin et, pour bien qu'on comprenne, parlent français. Matt Damond est un ancien voleur de voiture street smart et qui bosse maintenant à l'usine qui fabrique les robots policiers qui opprime ensuite quotidiennement les terriens prolétaires. Suite à un accident de travail, Matt est gravement empoisonné aux radiations et ses jours comptés, sa seule chance est d'attendre par tous les moyens Elysium, où la technologie pour le guerrier existe.Sauf qu'évidement one does not simply go to Elysium.
Gros gâchis, comment peut-on encore faire de la S.F aussi minable en 2013? Passé le concept à moitié foireux et difficilement justifié par un script sans saveur, c'est ni plus ni moins qu'un film d'action médiocre avec tous les ingrédients habituels (love interest, antagoniste qui veut restreindre les libertés, (anti-)héro au grand cœur). Rien de neuf.
Straight observations: Dans le futur dépeint (2154) y'a encore des tags MSK qui se baladent en Californie (ils ont l'air assez frais d’ailleurs). Les rebelles écoutent Burial dans leur underground lair.
Difficile de descendre aussi bas aussi vite après district 9. Seuls quelques visuels assez jolis (SF porn) sauvent parfois le trucs.
5.9/10

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