05 January 2014

Upstream Color, 2013

de
Dans un futur alternatif, un petit ver poussant sur des orchidées sauvages est utiliser par des personnes mal intentionnés pour droguer des gens et ensuite voler leur identité en toute tranquillité. Le film suit une victime, qui va tenter de se reconstruire après son viol mental.
Après le très bon mais quasi incompréhensible Primer (thriller S.F. écrit et réalisé avec une poignée de pain dans son propre garage), le second film de Carruth n'a pas le mérite d’être beaucoup plus limpide. Ça ne l’empêche pas d’être quasi systématiquement porté au nus par une bonne partie des hipsters wannabe réals ou étudiants en école de ciné.
Il faut vraiment se concentrer pour arriver a discerner ce qu'on nous raconte ici: La mise en scène est volontairement déroutante (du moins j’espère que c'est fait a dessein) et passe du coq a l’âne sans transition, changeant de temps ou de lieu d'une seconde a l'autre, ce qui rend assez pénible la bonne compréhension de l'histoire (assez simple au demeurant). La cinématographie très "artistique" n'aide pas a rendre les choses plus limpide: flou, camera toujours en mouvement, contre jour..et évidement l'utilisation de flous partiels et de profondeurs de champ réduites. Tout ceci rend le suivit de l'histoire assez pénible. Et ce qui se cache sous cette couche d'artifice est une histoire qui contient certes pas mal de bonnes idées, mais qui est aussi assez chiante dans son ensemble.
Un truc qui m'a vraiment plus par contre c'est le paysage sonore, avec un bon travail au niveau des textures: Quand le fermier hypnotise les vers avec son synthé j'ai pas pu m’empêché de pensé au clip de "Analog Worm Attack" de Oizo.
6.2/10 

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