02 December 2011

Deadwood, 2004

de David Milch
1870, les balbutiements de Deadwood, une ville du Dakota du sud qui n'est pas encore annexée par le reste des Etats-Unis et ou la loi ne peut donc pas être appliquée (c'est encore officiellement un territoire Indien). Sur fond de ruée vers l'or et course a la richesse, David Milch peint un portrait sans complaisance et fascinant de la naissance d'une civilisation. Les collines autour de Deadwood sont remplies d'or et les gens, pour la plupart non éduqués, se ruent vers opportunité d'une fortune facile. Lois, médecine, relation humaines, arnaque, intégration, commerce, sexualité, média, politique, monopoly, toutes les facettes de la société sont explorées a travers l'histoire d'une douzaine de personnages habitant la ville.
Al Swearengen est proprietaire du saloon "The Gem" et fait son argent en vidant les poches des prospecteurs en échange de Wisky (5 cents le shot) ou des filles de joies. Accessoirement il lui arrive aussi de faire disparaitre quelques familles et leur fortune sous couvert 'd'attaques d'Indiens' et il surveille pas mal l’activitée des mines d'or. Al tient la ville d'une mains de fer et décide a peut près de tout, mais des changements vont bientôt bouleverser Deadwood: Nouveau Sheriff in town, Saloon et maison close rivals qui ouvrent leurs portes, projet d'indexation par les US, prospecteur a la Rockerfeller qui veulent racheter toutes les mines de la ville.
Les westerns n'ont jamais été mon truc mais après avoir lu quasiment partout que Deadwood, les Sopranos et The Wire étaient les trois meilleures séries de HBO, et que le fameux Al Swearengen etait LE personnage le plus recommandable de l'histoire des séries télé, je me suis dit que ca serait dommage de pas voir au moins ce que ça donne. Toutes mes espérances ont été dépassées de très loin des le pilote: décors, maquillage et costumes absolument bluffants, acteurs impressionnants, dialogues millimétrés, contexte socio-historique fascinant, beaucoup d'enjeux et des scripts tellement riches qu'il faudrait des pages et des pages pour résumer tous les arcs qui se déroulent en une saison.
Une série vraiment fascinante qui finit subitement au bout de 3 saisons. Dommage, on n'aura jamais de véritable conclusion et on ne saura jamais ce que deviennent Al, Dan, Johnny, Miss Stubbs, Richardson, E.B., Sheriff Bullock, Cy, Silas, Mr Wu, Merrick, Mrs Garret, Doc Cochran, Trixie, Charlie Utter et Calimity Jane. RIP Wild Bill Hicock & Ellsworth.
Note: Saison 1: 9.2/10; Saison 2: 8.8/10; Saison 3: 8.7/10

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