
Mon premier vrai coup de cœur avec le cinéma, ce film reste un de mes classiques depuis 10 ans. Je l'ai bien mater 15-20 fois et franchement je ne m'en lasse toujours pas, chaque scènes, chaque personnages, chaque dialogues défoncent, y'a pas un temps mort. Apres avoir découvert ce film, j'ai mater toute la filmographie des freres Coen et je suis devenu fan (Arizona Raising et The Hudsucker Proxy sont les 2 que j'ai le moins kiffer mais faudrait les re-mater aujourd'hui...). C'est la première fois que je captais que certains réalisateurs avaient une 'griffe' et qu'on pouvait facilement reconnaître leur style de films en films. The Big Lewbowski est archi-culte aujourd'hui ca c'est clair, mais je le trouve quand même under-rated cinématographiquement, ca grouille litteralement de details.
!!Attention. La section de texte ci-dessous contient des spoilers qui vont definitivement corrompre ton enjoyment de ce film si tu l'as toujours pas vu (shame on you)!!
Jeffrey Lewbowski est a mon sens, le personnage le plus passif du cinéma moderne. A part le coup de la planche cloutée (qui ne servira a rien et ce retournera même contre lui), et le papier chez TreeHorn (idem), il ne prend aucune initiative de tout le film. Il se fait balader par son pote Walter et ses idées a la con et on le voit même pas lancer une boule de bowling, alors qu'il fait que ça de sa vie. Un vrai pacifiste-bat les couilles qui se laisse porter par les événements, c'est a ça que le narrateur pense quand il dit qu'il colle parfaitement dans le tableau de l'Amérique du début des 90's? Je sais point.
Walter Sobshack est a inscrire au Pantheon des meilleurs personnages jamais ecrit et interprété dans un film. Vous avez grille sa boutique de sécurité quand le Duc passe le prendre pour aller donner la rançon? C'est pour ça qu'il peut checker le passe judiciaires de Jesus et trouver l'adresse de Larry Sellers. Il demande systématiquement a Denis de se la fermer des qu'il ouvre sa gueule, limite un réflexe, sauf quand Denis leur parle de la prochaine rencontre du tournois. Le fait que le Duc menace Walter de quitter l'équipe, c'est la menace extrême qui le convainc direct de prendre la voiture malgré le Shabbat. Big up a John Goodman pour ce rôle (il va être heureux la, c'est sur).
N'oublions pas la musique, cher aux frères Coen, qui est juste parfaite du début a la fin. Les morceaux choisient sont somptieux (Chez TreeHorn, chez Maude, chez le duc, pendant ses trips...). Mention speciale quand meme pour le duc qui écoute sur son Walk-man les finales de League Bowling en face A et du Bob Dylan en Face B qui enchaine quand il prend sa pastèque. Aussi les baleines dans son bain avec sa pince a épilé, et le gros clin d'œil au CrabesVerts.
La bate des nihilistes, le rongeur amphibie, Karl Hungus, Deluge de Poutre, Brant, le co-equipier de Jesus...
Note:9.9/10
une pure balle, le duc c est le meilleur bas les couilles du cinema jusqu a present pour ma part. Bon quand est ce que tu tema carandiru et que tu me dis ce que t en penses, tema aussi chop shop et rogue, pas mal.
ReplyDeletec u
the meanest thing
Jeffrey lebowski!
ReplyDeletel'autre!
le milliardaire!
Bouyaaaaaaaaaaaaaaa de la bombe de film qui replonge aussi dans les embiances qu'on a pu partager en mattant ce chef d'oeuvre
Clair !!!
ReplyDeleteLe vie ne s'interrompt pas au grès de votre volonté monsieur les-beau-couille-de-mes-deux-ski
tu rigoles, le duc prend une initiative a un moment: il peta le tapis en repartant de chez l'autre Lebowski...
ReplyDeleteHa ouai bien joue mecton, il prend effectivement cette initiative "Il m'a dit d'prendre un tapis..N'importe lequel..."
ReplyDeleteCa fout toute ma theorie en l'air merde
ReplyDeleteBoucherie !!
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