09 August 2009

The Wire, Season 1, 2002

Par Dave Simon and Ed Burns
Une série complexe et intense qui plonge en pleine Drug War a Baltimore, Maryland, USA. La première saison c'est 13 heures de pur bonheur a tous points de vues: Acteurs, dialogues, décors, scenar, mise en scene (et ça ne s'essouffle même pas les saisons suivantes!). C'est de loin la série la plus réaliste, crue, dense et intense que j'ai jamais vu. Le fait que cette série n'est jamais reçue une 'vraie' récompense parmi les 2000 prix a la con qui existent pour branler l'industrie audiovisuelle au States prouve bien que les US ne sont pas  près a voir la réalité en face et a entendre tout ce que cette serie démontre a travers 5 saisons.
The Wire n'a jamais été regarde par des millions, mais le peu de gens qui ont teste sont tous devenu de vrais fans purs et dur et la série, même un an après la diffusion du dernier épisode de la dernière saison a encore beaucoup de fan qui la défende sur le net.
Principalement axé sur la 'War on Drugs' qui fait rage aux States depuis des années, bien avant que la War on Terror arrive. On nous montre une multitudes de points de vues autour de cette guerre: La police/détectives/justice/avocats/procureurs/balances; mais aussi avec tout autant de détails et de complexité, les gangsters/dealers/toxicos/hitman et autres stick-up kids qui font leur business. La première saison nous fait suivre une enquête sur un gros bonnet de la drogue dans la banlieue ouest de Baltimore (et qui accumule aussi pas mal de cadavres).
C'est du réel sans chichi, pas du réel de télé dramatisé mais complètement édulcoré comme 99% des séries actuelles. On oublie les stéréotypes et on porte un vrai regard honnête sur ce qu'il se passe. Cette série n'a pas peur de faire la démonstration d'à quel point les gangsters et/ou autres criminels peuvent être intelligents. Certains personnages sont par exemple des tueurs au sang froid, mais ça s'arrête pas la, leur personnage sont riches et complexes. Les flics sont tous un peu des connards et les gangster sont tous un peu aussi des mecs bien...
Une quote qui résume pas mal, je sais plus d'où je la sors par contre:
"[No] other program has done anything remotely like what this one does, namely to portray the social, political, and economic life of an American city with the scope, observational precision, and moral vision of great literature.Note:9.89/10

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