De Sidney Lumet
Entre les deux premiers volets du Parrains, Al Pacino a decroche une nomination aux Oscars pour meilleur acteur avec Serpico, faisant de lui une vraie movie star. Ce film s'inspire d'une authentique histoire vraie (pas comme tous les films d'aujourd'hui qui 's'inspire' ou se 'base' sur une histoire vraie), et Pacino a passe des semaines avec le vrai Serpico a préparer son rôle avant le début du tournage. L'histoire se passe a New York City, fin 60s debut 70s, Francis Serpico est un petit flic idealiste qui débute, loin d'etre con et qui veut juste aider a combattre le crime. Il est un peu hippy sur les bords, ce qui s'avere etre utile pour bosser en civil et se fondre dans le decor, malgres les actes d'homophobie dont il est victime de la part de ses collegues puritains qui n'aime pas les mecs a moustache. Au fur et a mesure que sa carriere progresse (ou pas), il realise a quel point la police est pourrie de l'interieur et qu'elle ultilise toute son energie pour maintenir sa corruption et son flow d'argent sale sur le monde du crime, au lieu de le combattre. Serpico lui, refuse la corruption et l'argent sale et ne va donc pas se faire que des copains dans les différents départements qu'il va frequenter, loin de la. C'est un tres bon film qui jongle entre plusieurs genres (policier, drame...) et dont le rythme n'est helas pas toujours soutenu, même si les moments longuets servent a ajouter une dimension humaine au personnage principal et a bien comprendre la situation psychologique dans laquelle il se trouve. Pacino est comme a son habitude irréprochable et la réalisation suit: locations, costumes, casting, prise de son, dialogues, on s'y croirait du debut a la fin. Un film important, meme si je le reverai pas encore et toujours, une fois suffit.
Note partiale: 7/10
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