de Pierre Carles
Le pauvre Pierre Carles fait peine a voir. Il est neurasthénique, sachant bien que ses entreprises journalistiques ne servent
plus a rien en notre époque 2.0, ou le cynisme a depuis longtemps terrassé toutes formes
de réflexion visant a changer les choses. Pierre
dénonce, avec plus ou moins de justesse et de conviction, des situation qui ne choquent, ni n’intéressent, hélas plus personne.
Alors il fait des petite provocation plus ou moins gratuite et pertinentes. Il se fait passer pour un journaliste du Venezuela (Karlos Pedro lol) pour pouvoir avoir des interviews avec Mougeote et le pourrir alors que le pauvre est clairement a 3 de tension après un cancer de la gorge.
Pierre tire un peu partout, ca rime pas a grand chose et le documentaire se transforme sous nos yeux en une catastrophe au ralenti ou Pierre remet en question l’efficacité et l’intérêt de son action. Du coup il se rétracte comme un faible et se réduit en un simple trublion: "Si mon travail présente un intérêt, c'est de permettre aux
spectateurs d'entendre un autre son de cloche que celui qu'ils reçoivent
habituellement. Il ne s'agit pas d'"éduquer le spectateur", mais de le dérouter, de le bousculer, et même de l'énerver parfois. Ne surtout pas le caresser dans le sens du poil".
"Fin de concession" apparaît, in fine, comme la chronique d'une défaite,
le constat d'une impuissance et le miroir désolant de la résignation
générale.
2/3 minutes de belles images de l'age d'or, avec Bourdieu qui distribue des tracts le sourire au lèvre, et la fine équipe de l’époque qui se marrent en bagnole.
Super scene avec Pugadas qui se fait peindre son scooter a la bombe pendant qu'on lui remet la laisse d'or du meilleur journaliste a la botte du pouvoir (il racontera ensuite qu'il s'est fait agresser dans tous les journaux)
6.7/10
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