09 July 2013

End of Watch, 2012

de
Deux flics qui patrouillent a South Central LA se retrouvent dans une affaire qui les dépasse.
Mise en scene moderne "camera embarquée" sous stéroïdes avec convulsions et une coupe toutes les demi seconde. Assez chiant globalement mais avec des moment ou ca marche bien. Le film veut se la jouer "found foutage" et introduit des explications a la con pour expliquer pourquoi les protagonistes se baladent avec des cameras et filment tout ce qu'il se passe. Au final c'est super mal fait car il y a plein de camera dans tous les sens (y compris chez les gangster latinos) ce qui plombe complètement le concept et montre que le film surfe juste sur la réalisation a la mode du moment.
Sous couvert de cette mise en scene plongée dans le réel/coup de poing, on nage en fait en pleine fantaisie. Le film nous livre une vision bien pensante/politiquement correcte des braves policier US (y'a qu'a voir le speach du début qui présentent les flics comme le dernier rempart de notre civilisation). Nos 2 protagonistes sont donc des mecs super admirable, des soldats qui, certes, savent déconner, mais qui respecte aussi l'honneur de la rue; des heros au grand coeur qui sauvent (literalement) des enfants de leur maison en flamme et qui ne vivent que pour protéger les pauvres civilians de la barbarie environnante (mais ils avouent quand même que ce sont des assholes).
L’interprétation de Greandlad est particulièrement exagérée par endroit, avec sa bouche de travers pour faire le mec un peu niqué de la tête, mais il sauve bien le coup avec des regard plein de malaise qui en disent long. Dans le rayons clichées, le pire je crois que c'est les flics qui "keep it gangster" et qui violent pas la parole d'un felon parcque lui aussi a keep it gangster (on y croit a fond), les gangsters renois old-school-plein-d'honneur qui respectent les flics droits et la nouvelle génération des cartels sans foi ni loi.

6.02/10

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