The Godfather part. 3, 1990

de Francis Ford Coppola
Ce numéro 3, tourné 16 ans après le 2 (et uniquement parce que Coppola avait plus de sous) est certes un peu moins engageant comparé aux chef-d’œuvres que sont les 2 premiers mais reste un film très recommandable.
Sur la fin de sa vie, Michael veut rendre son rêve réalité: rendre la famille Corleone légitime a 100% et ainsi protéger les prochaines générations du gouvernement et de la justice. Homme d'affaire international a la réputation presque parfaite, il gère tout le business légal de la famille et laisse aux autres familles le soin de s'occuper des affaires plus louches. Mais le point central du film et le portrait psychologique de Michael, complètement hanté par les remords de sa vie passé et les innombrable crimes qu'il a du commettre pour le bien de sa famille. Lors d'une affaire au Vatican (qui semble relayer les Corleones au rang de petits chiots niveau corruption) Michael rencontre un important cardinal qui lui offre une opportunité a la rédemption, mais Michael lui même est convaincu qu'il est déjà trop tard pour lui.
Contrairement a 90% des gens ce n'est pas la performance de la fille de Francis qui a mon sens plombe le film (même si elle est clairement pas parfaite dans son rôle) mais plutôt le personnage d'Andy Garcias, sensé être le petit dernier un peu fou-fou de la famille Corleone, genre la nouvelle génération de tête brûlées. Je trouve son personnage mal écrit et pas du tout crédible, c'est dommage que la dernière génération de Colreones présente soit si peu engageante.
Note: 8.5/10