ExistenZ, 1999

De David Cronenberg
Dans un futur proche, les Terriens sont pour de bon devenus de gros légumes complètement pathétiques incapables de ressentir quoi que se soit par eux même. La planete est complètement pollué et en ruine, et des animaux portant de profondes mutations s'y promènent. La seul chose qui intéresse l’humanité? Jouer. Tout le monde trouve 100 fois plus intéressantes les réalités virtuelles et y passe sa vie. Ces nouveaux systèmes de jeux sont très avances, et les corporations ont recours a la bio-technologie pour les fabriquer: des fœtus d'amphibiens sont fécondés avec le l'ADN de synthèse puis on les laisse grandir avant de récupérer leurs systeme nerveux, dont on se sert pour creer des boitier de jeux reliés directement au joueur par une sorte de cordon ombilicale. Les corporations reignent en maitre sur la planete développeur de jeux sont de véritables dieux vivants idolâtrés par le peuple. Les noms des compagnies contiennent toujours des majuscule (comme le titre); ils doit y'en avoir tellement que ca devient la seule facon de les differencier.
Le film a vraiment des concepts interessant et bien chelou a la Cronenberg mais le script devient presque une caricature sur la fin, pas du tout clair et comme le dit l'un des personnage: ca rebondit trop vite (et mal). Bref de bonnes idees, mais le script aurait pu etre bien mieux (script ecrit par Cronenberg en plus). Certains commentaires de Cronemberg sur les jeux (particulièrement les jeux de rôles) sont vraiment scandaleusement clichés et ca fait un peu de peine.
Note: 6.2/10