De Doug Pray
Intéressant, ce documentaire s’intéresse a la question: A quelle point la pub fait elle parti de notre culture? Est-ce de l'art ou juste de la pollution visuelle?
Le film nous présente a travers des interviews les carrières de quelques visionnaires de la pub et du marketing; ces poids lourds visionnaires qui ont contribues a la "revolution créative" de la pub aux U.S dans les 60s: une pub qui innove et qui bouscule le monde et ses conceptions. Ces gens, aux ego littéralement sur-dimensionnés, nous racontent donc leurs carrières et leur coups de génies (évidement en tout modestie). Ils mettent ensuite leurs carrières en opposition avec celles des "mauvais publicistes" sans imagination et qui font des pub de merde qui font rêver personne et qui donne mauvaise réputation a la pub.
Le docu raconte, entre autre, comment la pub a créée de toute piece les réputations de gens comme Tommy Hilfiger et les campagnes qui ont par la suite passees le monde au rouleau compresseur comme "Just do it", Got milk", "I love New York", "Think different" etc etc...
Un documentaire qui fait l’apologie du marketing c'est quand même rare; aucune critique, ni même analyse de la machine commerciale ici: c'est vraiment une "pub pour la pub". C'est interessant de voir les discours de ces passionnes qui relevaient les défis et transformer des marques inconnu en des géants du business corporate pendant le 20eme siècle. Parfois dangereusement naïf (la pub horriblement lobotomisante et malhonnête pour la re-élection de Reagan est juste présente comme un chef d’œuvre, on parle pas du tout des effets néfaste que ce genre de spots ont sur les discours politiques (ou autre) et dont le modèle sera ensuite copier par toutes les banques/compagnies d'assurances/mutuelles etc etc).
Alors, la pub peut-elle être considérée comme de l'art? Plutôt deux fois qu'une! Un immense bilboard conçue par des hipster (tous blancs) sur-payés en buvant leur Starbuck representant la dernière silhouette qui danse avec son ipod (silhouette évidement fortement ethnique) sur le bord d'une autoroute c'est leur definition de l'art, c'est le top, c'est beau, on veut le mettre dans sa chambre et ne faire plus qu'un avec cette merveilleuse culture capitaliste/consommateur.
Bref, un docu a 100% dans la matrix, mais y'a de la substance a en extraire, beaucoup plus que dans un film subversif (sic) genre 99f.
"(...) but the single biggest surprise, for those of us who haven’t heard the story before, is Mr. Wieden’s acknowledgment of the inspiration for his “Just Do It” Nike slogan: “Let’s do it,” Gary Gilmore’s last words before he was executed by a firing squad. Think about that the next time you drop $100 (pas cher) on a pair of retro Air Jordans."
Note: 7.1/10
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