
Ecrit en 8 jours sur un bloc de papier brouillon (jaune, non quadrillé) par Soderbergh, 'Sex, Mensonge et Video' est un peu beaucoup LE film qui a fait exploser la scene indépendante aux States, le pivot a partir duquel des mecs comme Michael Smith ou Tarantino se sont dis "C'est juste ca de faire un film? Filmer des mecs qui parlent de cul? Moi aussi j'peux le faire...". C'était l'évènement de Sundance en 1989, et pas mal de distributeurs s'y sont intéressés, après quoi le film a bien marche dans le monde entier. C'était le début du cinéma indépendant, les gros studios commençaient a flipper sur ces films, tournes avec un budget ridicule, mais qui se rentabilisaient trop bien, et dont les sujets traites étaient a des années lumière de toute la propagande hollywoodienne classique.
Sex, Lies and Videotapes est un film calme, pose, presque intime, qui parle avant tout, comme le titre l'indique, de Sex, de mensonge et de videocassettes. Plus généralement, le film traite des relations de couples et de l'épanouissement des gens, notamment a travers leur sexualité. Y'a pas vraiment un mot plus haut que l'autre en 100 minutes, c'est que des (bons) dialogues échangés entre de (tres bons) acteurs. James Spader et ses Ice-tea m'ont bien fait marrer, son personnage est vraiment terrible.
Note:8/10
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