20 September 2009

State of Play 2009

de Kevin Macdonald
Le "grand sujet" du film (dont le film ne parle quasi-pas au final) c'est ces compagnies de sécurité privées de qui font leur business avec les guerres et les conflits a travers le monde. Renseignement, surveillance, protection d'homme d'affaires, envois de mercenaires autour et dans les zones de conflit, le tout sans avoir a répondre a aucuns gouvernements. Depuis le 9/11, profitant de la ruée vers l'or du Jihad, ces compagnies (américaines a 90%) se font des billions de dollars aux US mais aussi dans les restes du monde grâce a la war on terror.
Dans State of Play, un bon vieux Congressman idéaliste (Edward Norton a la base, finalement remplace par Ben Affleck, damned) se lance en croisade contre PointCorp, l'une de ces sociétés privées aux agissements troubles (on rentre pas trop du tout dans les details). Bref, un matin, son assistante tombe sous le métro de Washington, et décède mortellement de mort non naturel. Le Congress man est visiblement très choque par la disparition de sa collègue, et avoue comme une figue dans la foulée qu'il avait une liaison avec la defunte, ensuite de quoi il tombe en disgrâce.
Il va donc demander la queue entre les jambe a son pote Russel Crowe (Brad Pitt a la base, damned) le vieu loup de mer journaliste a qui on l'a fait pas trop fort qui a toujours un coup d'avance mais quand même proche des gens quand il mange ses chips comme un porc infâme dans sa bagnole en écoutant de la musique Irish particulièrement inaudible, de l'aider parcque de toute évidence c'est un complot contre dirige contre lui et son image, afin de le décrédibiliser dans le procès qu'il est en train d'attenter a PointCorp. Russel part au quart de tour en n'oubliant évidement pas d'embarquer dans son aventure une collegues jeune et jolie celon les critere de beautes conventionel. L'histoire dans laquelle ils s'embarquent se trouve evidement etre beaucoup plus complexe et importante que cette vieille loutre de Russel se l'etait imaginé.
Séquence info: C'est vraiment glissé 2 seconde en scred dans le film: les compagnies genre PointCorp vont, dans un future proche, reprendre tous les contrats de défense pour les US: Fichage de police, immigration, terrorisme, écoute téléphonique, surveillance satellite, tout va être transféré depuis la NSA/CIA/FBI and co. (contrôle fédérale) vers des sociétés privées qui vont gérer tout ça, avec comme principale intérêt l'augmentation de leurs profits et la satisfaction de leurs actionnaires, le reste ensuite. Merveilleux capitalisme.
La privatisation de la Homeland security, c'est du réel et je trouvai interessant que Hollywood fasse un film touchant a ce sujet. Rassurez vous, au final, cette petite histoire est a peine effleurée, c'est juste histoire de donne une dimension grandiose au film, genre JFK, genre on fustige les dysfonctionnements et les inégalités de notre société. Rien n'est dénoncé/démontré a ce sujet au final. Il ne suffit hélas pas d'introduire un sujet interessant et grave dans le fin-fond d'un scenar de thriller politique autrement très banal pour lui donner une dimension oscarisante (enfin bien sur a Hollywood si, ca suffit, mais bon la-bas aussi...).
Ca me donne envie de regarder tous ces docus sur Halliburton et la privatisation de la guerre que j'ai depuis des années sur mon disque dur.
Russell Crowe est probablement l'un des 10 acteurs les plus overrated au monde aujourd'hui, du coup il se surestime aussi, normal.
Note:5.7/10

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