Dolls, 2002

De Takeshi Kitano,
Ca faisait longtemps que j'avais pas rien biter a un film comme ça. Je me suis globalement fait chier sec pendant 2h, avec de temps en temps un faux espoir que le film va commencer pour de vrai. C'est jolie, y'a des chouettes mise en scènes, de belles couleurs, mais pour ce qui est d'une histoire qui tient la route et qui capte l'intérêt faudra hélas repasser. En gros c'est 3 histoires d'amour (mal) mélangées entre elles: Un flic de la circulation ringard qui est complètement obsédé par une britney spears japonaise, un vieux boss de la mafia qui retrouve son amoureuse d'antan, et enfin l'histoire principale: Une gonzesse qui tente de se suicider après que son mec est été contraint par ses parents d'accepter un mariage force avec une riche morue. Elle rate son suicide aux tranquillisants et réussit juste a se griller complètement le cerveau, du coup elle reconnaît plus personne et discute avec les fleurs (jamais la folie n'avait été aussi bien rendu que dans ce film). Du coup, quand son ancien mec apprend qu'elle est devenue un cucurbitacé, il culpabilise et se barre au milieu du mariage pour la retrouver. Aucune communication n'est possible et elle le reconnaît même pas, mais il reste avec elle tout le temps et la fait traverser le Japon, espérant que de l'amener a des endroits qu'ils fréquentaient avant lui fera retrouver la mémoire (putain que c'est beau). Y'a tellement pas d'histoire et le montage est tellement expérimentale (=a l'arrache) que sa sent franchement limite le foutage de gueule. Je sais pas si Kitano était en méga panne d'inspiration ou si ce film est un chef-d'œuvre incompris, mais c'est chiant et lent tout du long, avec peut être 25 lignes de dialogues en 1h45.
Note:3.8/10